Pas la peine d’essayer de faire de la diversion en parlant de la gauche (sous laquelle il n’y a jamais eu un tel gouvernement de voyous) ; on parle de ce qui se passe AUJOURD’HUI, en 2010, alors que la droite est au pouvoir depuis plus de 8 ans, et où, jamais, dans l’histoire de la Vème République, il n’y a eu une telle accumulation d’exactions diverses venant de la part des membres d’un gouvernement.
A tout hasard, je rappellerai le cas de DSK, alors Ministre de l’Economie et des finances dans le gouvernement Jospin :
en 1999, Dominique Strauss-Kahn fait l’objet d’une campagne médiatique visant à mettre en cause son rôle en tant que consultant, à une époque où il n’exerçait aucun mandat exécutif ni parlementaire national, dans des affaires judiciaires liées à l’exercice de la profession d’avocat (affaire de la Générale des Eaux, affaire de la MNEF, affaire de la cassette Méry et affaire Elf) entre 1993 et 1995.
Pour pouvoir se défendre et ne pas porter atteinte au gouvernement Jospin, il choisit de démissionner de son poste ministériel le 2 novembre 1999. Au ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, il est remplacé par Christian Sautter.
Après deux ans d’instruction, la justice prononce un non-lieu à l’égard de Dominique Strauss-Kahn en novembre 2001. Il se représente lors d’une élection législative partielle, et est réélu dans sa circonscription du Val-d’Oise.
Tout ce qui sépare une certaine conception de l’honnêteté et de l’éthique
(rappelons que Jospin, d’ailleurs, avait décidé la démission systématique de tout membre de son gouvernement soupçonné dans des affaires)
de la magouille, des conflits d’intérêts, des mesures illégales : tout ce qui sépare d’honnêtes hommes des voyous.