Cher frère, tu as totalement raison : il n’existe pas de versets sataniques dans le Coran, et il n’a jamais été question que le prophète en eut récités aucuns. Les pauvres musulmans qui croient en cette fable ne sont que des ignorants (y compris les théologiens qui glissèrent dans cette fausse affaire, qui tient plus le rôle de l’anecdote et de l’incongruité plutôt que du bon sens).
La teneur du verset 22:52 et de ceux qui le suivent traitent justement de la série d’altérations et de restaurations survenant dans les textes écrits imputés aux prophètes, après leur révélation.
Je ne dispose pas hélas de suffisamment de temps pour expliciter et détailler lesdits versets.
Globalement, le sens desdits versets rejoint celui de mon texte précédent où je faisais observer la logique selon laquelle l’Islam est la religion une, unique et éternelle de Dieu.
A chaque fois que les innovateurs, assistés (conscients ou inconscients) par satan et ses suppôts, remaniaient les écrits (en enjolivant à leurs yeux de tels forfaits), Dieu suscitait une nouvelle révélation restaurant celle la précédant, restaurant partant la vérité, par la série successive des prophètes, et ce, jusqu’au moment où la version finale fut enfin et définitivement universalisée (le Coran est désormais conservé non seulement sur du support papier, mais l’est intégralement dans les poitrines des dévots musulmans).