@Emile Red
Vous avez raison, un système à point n’est pas parfait. Mais on peut facilement imaginer un mécanisme de bonus pour les mères de famille, les métiers pénibles etc. Cela fait partie de la discussion. Et limiter les plus hautes retraites, ou au moins les pénaliser, c’est un peu ce que suggère Jean Arthuis, qui propose de figer (c’est à dire de ne pas indexer sur l’inflation) la partie supérieure des retraites (qui dépasse par exemple 2 ou 3 fois le smic).
@Login
Je suis très dévaforable à des transferts d’un système à l’autre. Il n’y a aucune raison pour laquelle on ne puisse pas mettre les budgets en équilibre. En réalité, cela me semble assez simple pour les retraites : si le montant du déficit est important en valeur absolue, il est assez faible en pourcentage. L’ajustement nécesaire est donc limité. Pour la sécu, c’est un peu plus difficile car il y a eu des défauts d’investissements, et les dépenses de santé vont nécessairement continuer à s’accroitre. Cela méritera un autre article car c’est trop long à détailler ici. Enfin, il n’y a pas de fatalité à un budget de l’Etat en déficit chronique : il est évident que certains avantages fiscaux ne sont pas économiquement justifiés, ce qui ouvre des marges de manoeuvre. Mais, au risque de me faire lyncher ici, je pense qu’il faudra aussi revoir le temps de travail d’un certain nombre de professions dans le secteur public, qui sont bien en dessous de 35 h effectives. En échange, leur conditions de travail et de salaire devront être revalorisées, mais il ne faut pas se cacher derrrière son petit doigt (et je ne vise pas du tout les enseignants ici).