Ce qui dans tout cela est grave, c’est le changement dans le cheminement de pensée des « vrais gens » que ce « gouvernement » de tartuffes a créé.
Villepin et Chirac, ce n’était pas ma tasse de thé, loin de là. Mais ils avaient une prestance certaine, et s’ils n’étaient pas des parangons de vertu, s’étaient construits une stature morale qui s’imposait au plus grand nombre.
Si on m’avait dit à leur époque que le gouvernement avait laissé délibérément se produire un attentat en toute connaissance de cause, dans un but électoral, j’aurais traité mon interlocuteur de parano sans y accorder la moinde once de crédit.
Si demain, qu’à dieu ne plaise, il s’en produit un, et qu’on me fait cette même accusation, je ne serais même pas étonné. Et surtout, je ne rejetterai pas à priori cette idée comme impossible, et j’ai déjà pu me rendre compte que je ne suis pas le seul.
Je ne suis pas loin de penser que c’est ça, le plus grave dégât commis envers ce pays : Le gouvernement n’inspire aucune confiance, et pire encore diffuse l’impression qu’il n’agit jamais que pour son propre intérêt, quelles qu’en soient les conséquence pour le pays qui lui est confié.