Sur ce point, il semble mentir. Ca ferait un mensonge, alors que la presse Occidentale ment tous les jours, rapporte des infos invérifiables et inverifiées, interprète tout à l’aune d’un anti-Iranisme forcené.

Sur Ahminjenad, qu’on présente à tort comme le représentant de l’oligarchie religieuse, des infos qui me paraissent bien plus pertinentes sur l’opposition d’ Ahmadinejad avec certains pouvoirs religieux. Extraits tirés de cet excellent blog du monde :

Kayhan a multiplié ces derniers mois les critiques contre le président Ahmadinejad et son entourage, accusés notamment de prendre trop de distance, sur certains sujets religieux ou de société, avec la ligne orthodoxe du régime incarnée par le Guide. Le journal a été poursuivi en justice au printemps par le chef de cabinet du président, Esfandiar Rahim Machaie, qui a toutefois été débouté.

Le 10 septembre dernier, le ministère iranien des Affaires étrangères, annonçait la libération de l’Américaine, après intervention personnelle du président iranien, en partie à cause “du point de vue particulier de la République islamique d’Iran sur la dignité des femmes”, selon l’agence de presse iranienne Mehr. Or coup de théâtre, dès le lendemain, la justice iranienne, dont le chef, Sadegh Larijani, est directement nommé par le Guide suprême, annule la décision de libérer l’Américaine, empêchant par la même le président iranien d’arriver une semaine plus tard à New York en héros.

Il y a à peine un mois, le chef de l’autorité judiciaire avait déjà déclanché la fureur du président iranien, en condamnant à sept mois de prison avec sursis un de ses proches, Mohammad Javad Behdad, ancien directeur de l’agence de presse IRNA, ce qui avait amené Mahmoud Ahmadinejad à accuser la justice de “partialité”. Réponse de Sadegh Larijani :

“Quelle est cette façon d’accuser la justice de zèle lorsqu’un verdict ne vous convient pas ?(…) Nous attendons du président qu’il utilise un langage posé et digne à la place de son langage populaire habituel”.

Mais Sadegh Larijani n’est pas le seul proche du Guide, ni le seul “conservateur modéré”, ni même le seul Larijani à fustiger le président iranien. Son frère, Ali Larijani, chef du Parlement, critique régulièrement Mahmoud Ahmadinejad pour sa politique économique et le non respect des lois votées par l’Assemblée.

http://iran.blog.lemonde.fr/2010/09/20/ahmadinejad-et-les-femmes/

Comme quoi le régime Iranien n’est pas la dictature que l’on présente. Il y a des débats, et des forces qui s’affrontent.

Un autre article de ce blog sur Sakineh :

http://iran.blog.lemonde.fr/2010/09/16/nouvelles-confessions-televisees-pour-sakineh/

Ahmadinejad a renvoyé l’occident hypocrite dans ses buts :

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a dénoncé le « silence des médias » sur le cas de Teresa Lewis, une Américaine déficiente mentale qui doit être exécutée pour participation au meurtre de son mari, comparant sa situation à celle de l’Iranienne Sakineh Mohammadi-Ashtiani.

Teresa Lewis doit être exécutée jeudi en Virginie (sud-est des Etats-Unis) pour avoir aidé son amant à tuer son mari et le fils de celui-ci. Ses avocats affirment que Teresa Lewis, déficiente mentale, a été manipulée par le meurtrier qui n’a pas été condamné à mort mais s’est suicidé en prison.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100921.OBS0157

Comme le dit RTBF :
Les Etats-Unis avec leur peine de mort ont d’un certain côté donné au régime iranien l’occasion de rétorquer aux nombreuses critiques de la lapidation en Iran. Quoi qu’il en soit, il n’est pas facile d’être donneur de leçon et de mener bataille contre la condamnation à mort en Iran, quand, malgré toutes les différences de la situation, la condamnation à mort est encore pratique courante aux Etats-Unis.
http://www.rtbf.be/info/monde/iran/liran-fustige-les-etats-unis-sur-la-peine-de-mort-256593