Les deux mesures préconisées par les gens que je cite, dévaluation ou politique commerciale protectionniste, sont possibles selon ces gens.
Mon explication du fait qu’elles soient possibles, ce serait que, si les grandes entreprises ne sont plus seulement françaises, par contre le marché des biens et services français peut etre sous le contrôle des institutions françaises, par le biais du protectionnisme, et les institutions françaises auraient même, par le biais d’une devaluation de la monnaie locale a la France, une certaine influence sur le marché des biens et services mondial.
Le protectionnisme modifie les modalités d’entrée des produits étrangers sur le marché français des biens et services, cette mesure rend ces produits moins competitifs sur ce marché par rapport aux produits français. La dévaluation de la monnaie locale de France serait quelquechose que
controle la France (soit en sortant de l’euro et en controlant le franc,
soit en tapant du poing sur la table vis a vis de l’Union Europeenne),
et qui rendrait aussi les produits français plus compétitifs a
l’etranger, en plus de les rendre plus competitifs en France.
Or les entreprises ont un intérêt vital a vendre leurs produits sur le marché mondial, et elles ont aussi un certain interet a vendre leurs produits sur le marché des biens et services français. Donc, quand vous tenez un marché des biens et services, vous tenez les entreprises qui vendent sur ce marché des biens et services. Un marché des biens et services, peut etre vu comme un terreau sur lequel poussent les entreprises, puisque les entreprises ont besoin de vendre pour vivre et croitre.
Comme quoi il est possible que les entreprises soient mondiales, mais que la France parvienne a imposer sa souverainete sur le marché du travail français. Au bout du compte, tous les problemes a resoudre touchent justement le marché du travail français : chomage, repartition de la richesse produite en France, rapports de force entre les travailleurs français et leurs employeurs, protection du travail en France.