"Oui,
bien sûr, il y a un effet de seuil, incalculable«
Une variable indéfinissable, c’est pas une base de raisonnement.
»on sent tous que ce seuil est atteint"
Non, désolé, il en faut un peu plus pour me faire peur ( et dans mon entourage ce n’est pas non plus un souci ).
Dans quel pays l’apport d’un pourcentage important de gens d’une culture différente passerait sans remous ?Quelles solutions, demandez-vous ?
Vous avez raison, un pourcentage important d’immigration serait source de conflits. Les italiens puis les polonais qui sont venus en France durant le XXe siècle n’ont pas été reçus la main sur le cœur systématiquement. Mais sommes nous dans la situation d’un pourcentage important d’immigration ? 150 000 officiels et autant d’illégaux, soit 0.45% de la population. il y a eu des vagues espagnoles bien plus importantes sur une plus courte période.
Un contrôle plus important en amont pour une période donnée, c’est une proposition. Mais je crois que c’était une partie du programme de l’ump, et que c’est peu prou en application.
Les reconduites à la frontière ne concernent que des illégaux, non ?
Pour ce qui est de mon intervention, les exemples sont quotidiens dans la presse : les centres d’appels transférés au Maghreb, les usines renault construites en roumanie, les sociétés d’informatiques off-shore en Inde, à Madagascar.
Que voulez-vous nous faire croire ? Que les dirigeants de ces entreprises sont des bas de plafond qui fantasment à vouloir faire des économies de main-d’œuvre... Que la croissance insolente de la chine n’est pas dû à l’avidité écœurante de multi-nationales occidentales exploitant la misère mais à son ouverture au monde ( Aïe, le jour où la chine demandera aux immigrés de parler le mandarin et d’accepter le totalitarisme ! )
C’est l’attrait de nos sociétés, idéalisées
par des personnes qui vivent dans des conditions misérables chez eux,
qui est en grande partie responsable de ces afflux de nouveaux
arrivants.
Oui, et ils prendront tous les risques pour sortir de la misère. Et contre ça, il n’y a pas beaucoup de solutions.