Salut, zen
Le problème qui se pose en Suède, comme dans toute l’Europe, est, évidemment, principalement issu de la crise financière, qui a aggravé les inégalités, fait le jeu de la finance internationale, au détriment des systèmes sociaux, des salaires, des politiques sociales menées dans tous les pays, qui se sont vues progressivement rognées, au profit des banques et des mafias financières.
D’où, comme en chaque période de crise (l’histoire est là pour le montrer), une désaffection des citoyens vis à vis de leurs partis de gouvernement traditionnels, et une recrudescence des partis extrèmes, qui n’hésitent pas à tenir les discours les plus populistes, en désignant, comme responsables, non pas les vrais (système monétaire, finance dérégulée, spéculation, loi des marchés), mais des boucs émissaires, en tête desquels, comme toujours, les étrangers : l’histoire ne fait que se répéter...
Par ailleurs, face toujours aux effets de la crise (et de celles à venir) due(s) à la mondialisation, la responsabilité est attribuée aux instances supranationales ; comme l’Europe, par exemple, et favorise un retour à un nationalisme totalement illusoire, mais revendicatif et qui, là encore, désigne l’étranger comme le principal coupable de tous les maux.
Tout ceci, évidemment totalement à côté de la plaque (involontairement, par défaut d’analyse, ou sciemment, pour servir d’autres intérpets), permet à des jeteurs d’huile sur le feu, de venir diffuser leurs messages de haine, et d’exclusion, renforçant, chez les esprits simples, le rejet de l’autre.
Il en est ainsi de tous les leaders des partis d’extrème-droite ; comme de leurs petits télégraphistes, tels, ici, le dénommé birdy, que l’on n’a jamais vu diffuser d’autres messages que ceux de haine, et d’appel à la guerre civile, d’exclusion, de rejet.
Tous ceux qui ne se sentent à l’aise que quand ils peuvent baigner dans la fange du racisme, de la haine, de la vindicte, de l’abjection.
On comprend qu’ils arrivent à séduire, par leurs discours populistes et démagos, une frange de citoyens totalement déboussolés, et frappés par les effets des crises, leurrés par les boucs émissaires de diversion.
On sait aussi que cette politique ne contribue qu’à diviser les citoyens entre eux, qu’elle est le résultat direct de la propagande ultra-libérale, et qu’au bout du compte, elle ne sert que les intérêts des forces de domination et d’oppression, qui font leur miel de ces divisions, pour continuer à imposer leur système mafieux à toute la planète.
Il faudra encore du temps pour que les médias, cessant d’être aux mains des forces de l’ultra-libéralisme, soient contraints de cesser leur propagande et leur désinformation, qu des informations enfin objectives puissent aider à faire comprendre à l’ensemble des citoyens, qui sont ses vrais ennemis : banques, milieux financiers, marchés, OMC, FMI, Banque Mondiale, paradis fiscaux, spéculation...
Et puisqu’hélas, les gouvernants des différentes social-démocraties européennes, se sont définitivement inclinées devant la loi des mafias, se refusant à remettre en cause l’aspect fondamental de la détérioration des situations des citoyens et des systèmes sociaux ; à savoir le système monétaire actuel (aux mains entières des prédateurs), les démagos nationalo-racistes de tous poils ont encore de biens beaux jours devant eux.
C’est pourquoi, mopins que jamais, il ne faut lâcher prise, ert enfoncer toujours et encore le clou de la nécessaire, la vitale REFORME MONETAIRE redonnant le pouvoir de création de l’argent aux états, à travers des organismes démocratiquement contrôlés par les citoyens, supprimant les dettes, et le pouvoir absolu des banques, marchés, et milieux financiers ; seul moyen de parvenir à rétablir un équilibre de juste redistribution des richesses, de résorption de la pauvreté, de renforcement des systèmes sociaux, de protection des citoyens, de justice sociale.
Le reste, on le sait depuis si longtemps, n’est que, de la part de tous les mouvements populistes, racistes, nationalistes d’extrème-droite, l’opportunité saisie de croitre sur la vermine ; seul terreau sur lequel ils peuvent fertiliser le lit de la haine, qui est leur seule nourriture.
La raison contre les pulsions (artificiellement et sciemment stimulées par toute la vermine d’extrème-droite), la justice contre l’oppression, la solidarité contre la division ; le chemin est malaisé, mais il est le seul apte à résoudre les problèmes que posent, aujourd’hui, et pour les temps à venir, les effroyables dégâts du capitalisme ultra-libéral dérégulé et prédateur.