Même Rue89 reconnait l’existence des délits d’initiés :
La commission d’enquête officielle, à qui elle a remis ses conclusions, a rejeté les allégations de délit d’initiés. Son rapport final
va plus loin, et assure que les investisseurs concernés sont au-delà de
tout soupçon. Toutefois, leur identité n’est connue que de la police et
des services secrets américains.
En France, la COB (devenue AMF) explique dans son rapport annuel de 2002
que « les éléments recueillis n’ont pas permis de mettre en évidence
que des groupes financiers liés aux instigateurs des attentats aient pu
utiliser la Bourse pour réaliser des opérations ».
L’enquête du FBI va dans le même sens. Ed Cogswell, son porte-parole, déclare au Chicago Sun Times
le 19 septembre 2003 que des fonds de pension et des investisseurs
privés ont effectivement profité des attaques du 11 septembre pour
s’enrichir, mais qu’ils n’avaient pas de connaissance préalable des
attentats.
L’identité d’un « gros investisseur » concerné est toujours secrète
Convaincant ? Lors d’une conférence
à Genève le 28 février 2008, le professeur Marc Chesney explique qu’en
utilisant la base de données boursières Optionmetrics, il a pu calculer
les probabilités que de tels phénomènes se produisent sur ces titres :
elles sont très faibles, moins de 2% par exemple pour United Airlines et
American Airlines.
Dans le cas d’autres sociétés, non affectées par les attaques et qui
n’ont pas subi de tels mouvements sur les options de vente de leurs
actions, la probabilité était beaucoup plus forte. Pour l’économiste,
« le fait que seules les sociétés touchées par les attentats soient
concernées, en de telles proportions et quatre jours seulement avec les
attentats rend peu probable une coïncidence ».
Elle devient cependant concevable si seul un faible nombre d’investisseurs sont concernés. Et le rapport de la commission d’enquête
(note 130 du chapitre 5, p.499) affirme bien qu’un seul investisseur
institutionnel serait à l’origine de 95% des mouvements d’United
Airlines.
Ces achats d’option feraient partie d’une stratégie globale de pari
sur l’effondrement des cours de compagnies aériennes, puisque
l’investisseur a également acheté des options de vente chez American
Airlines le 10 septembre. Et selon la commission, cet investisseur
institutionnel (dont l’identité n’a pas été révélée) n’aurait aucun lien
avec Al Qaïda.
http://www.rue89.com/desintox-11-septembre-2001/2009/02/03/des-soupcons-de-delit-dinities-jamais-vraiment-leves
Donc il faut être clair, il n’y a pas eu de délit d’initié puisqu’il n’a pas été prouvé que l’investisseur avait des liens avec Al-qaida. Puisque le suspect ne rentre pas dans le cadre prédéfini , il est pas suspect. Une enquête parfaitement impartiale.