Je pense que cet article repond par le détail à vos simili-objections ::
Peu de temps après le 11 Septembre, les médias révèlent qu’American
Airlines et United Airlines, les deux compagnies dont les avions furent
détournés, firent l’objet de vives spéculations à la baisse sur la
valeur de leurs titres dans les jours qui précédèrent les attentats (Associated Press, 18/09/01 ; Bloomberg News, 18/09/01 ; San Francisco Chronicle 19/09/01 ; Le Monde, 19/09/01 ; Reuters, 20/09/01 ; San Francisco Chronicle, 22/09/01).
Ces spéculations à la baisse se sont traduites par une soudaine
augmentation d’achats d’options de vente, un type de transaction
boursière utilisé lorsqu’un investisseur parie sur le fait que le prix
d’une action s’apprête à chuter [1].
Entre le 6 et le 7 septembre 2001 à la Bourse de Chicago (CBOE), la
principale bourse d’options en Amérique du Nord, 4744 options de vente
d’actions United Airlines sont achetées contre seulement 396 options
d’achat (Associated Press, 18/09/01), ce qui représente 25 fois la moyenne des transactions habituellement opérées sur cette compagnie aérienne (San Francisco Chronicle, 19/09/01).
Le 10 septembre, la veille des attentats, ce sont 4516 options de vente
d’actions American Airlines qui sont acquises contre 748 options
d’achat (Associated Press, 18/09/01), près de 11 fois la moyenne quotidienne enregistrée les mois précédents (Chicago Tribune, 19/09/01).
Aucune autre compagnie aérienne n’a fait l’objet de telles spéculations
à la baisse sur sa valeur boursière. Et les titres United Airlines et
American Airlines ne sont pas les seuls à avoir fait l’objet de
transactions financières suspectes à la veille des attentats.
Le scénario fut identique pour bon nombre de sociétés qui occupaient des bureaux dans – ou à proximité – des Tours Jumelles,
parmi lesquelles les compagnies financières Merrill Lynch, Bank of
America et Morgan Stanley. 2157 options de vente de Morgan Stanley, le
principal occupant du World Trade Center [2],
ont été achetées à la Bourse de Chicago dans les 3 jours précédant les
attentats, alors que le volume ordinaire pour ces options se montait à
seulement 27 contrats par jour avant le 6 septembre. 12.215 options de
vente de Merrill Lynch [3] ont été achetées dans les 4 jours précédant les attentats contre une moyenne quotidienne de 252 auparavant (Bloomberg News, 18/09/01 ; The Independent, 14/10/01). En ce qui concerne Bank of America [4], les achats d’options de vente ont été multipliés par cinq entre le 6 et le 7 septembre pour atteindre plus de 5900 contrats (Bloomberg News, 3/10/01).
Le secteur de l’assurance qui
dut payer des milliards pour couvrir les pertes dues aux attentats fut
également le théâtre d’activités de même nature. Citigroup, qui
estime à 500 millions de dollars le coût des attentats pour sa branche
assurance, a accumulé un volume d’options de vente 45 fois supérieur à
sa moyenne quotidienne entre le 6 et le 10 septembre. Même chose pour
le courtier d’assurances Marsh & McLennan Cos [5] : 1209 options de vente ont été acquises le 10 septembre contre une moyenne quotidienne de 13 les jours précédents (Bloomberg News, 18/09/01 ; Chicago Tribune, 19/09/01).
Une montée importante de contrats pris juste avant les attentats fut
également repérée sur le titre de l’assureur français AXA (Le Monde, 29/09/01). Idem pour le secteur de la réassurance qui, pour schématiser, couvre les assurances contre les grandes catastrophes (Reuters, 20/09/01 ; Dow Jones Business News, 20/09/01 ; Washington Post, 22/09/01).
A contrario, le secteur de la Défense fut le théâtre de vives spéculations à la hausse se traduisant par une soudaine augmentation du volume d’options d’achat souscrites [6]. En guise d’exemple, le fabricant d’armes américain Raytheon [7] – dont l’action grimpa après le 11-Septembre – vit les souscriptions d’options d’achat sur son titre multipliées par six la veille des attentats (Bloomberg News, 3/10/01).
« J’ai vu des volumes
d’options d’achat et de vente qui dépassaient tout ce que j’avais pu
voir en dix ans d’observation des marchés » confie John Kinnucan - directeur de Broadband Research - à la réouverture des marchés le 17 septembre 2001 (San Francisco Chronicle, 18/09/01 ; Associated Press, 19/09/01).
Et ces transactions hors normes ont pu être constatées sur de
nombreuses places financières dans le monde, que ce soit en France, en
Allemagne, au Canada, au Japon, en Suisse, à Hong-Kong, en Italie, aux
Pays-Bas, en Espagne, en Belgique, au Luxembourg, à Singapour et en
Grande-Bretagne (BBC, 18/09/01 ; Fox News, 22/09/01 ; CNN, 24/09/01). À titre d’exemple, un trader de la City à Londres confie au Telegraph : « Le
marché était mort. Puis soudainement il y a eu une forte augmentation
des transactions sur certaines options – c’était totalement inattendu.
On se disait que quelque chose de suspect se passait » (Telegraph, 23/09/01). Le 20 septembre 2001, sur la chaîne de télé ABC News, l’expert Jonathan Viner déclare : «
Ces cas de délits d’initiés, couvrant le monde entier du Japon aux
Etats-Unis et à l’Europe, sont sans précédent dans l’histoire » (ABC News, 20/09/01). Même son de cloche du côté de Dylan Ratigan, directeur de rédaction de Bloomberg News : « Il pourrait bien s’agir là du plus horrible et diabolique délit d’initié que tout ce qu’on a pu voir au cours d’une vie […]. Ce serait l’une des coïncidences les plus extraordinaires dans l’histoire de l’humanité si c’était une coïncidence » (ABC News, 20/09/01). L’analyste et spécialiste des options Jon Najarian est tout aussi catégorique : « Quelqu’un savait [que les attentats allaient avoir lieu] » (Chicago Tribune, 19/09/01). George Constantinides, professeur de finance à l’Université de Chicago, se montre à peine plus mesuré : « [les transactions sur le marché des options étaient] si étonnantes qu’il est difficile d’attribuer cela au hasard » [8].
http://www.reopen911.info/11-septembre/article-point-cle-du-11-septembre-mysterieux-delits-d-inities-boursiers-a-la-veille-des-attentats/