Quand on voit le nombre de journalistes qui se sont fait virés simplement pour avoir voulu organiser un débat (fut il lourdement à charge pour les conspirationistes) sur les attentats du 11 septembre, l’auteur est vraiment d’une grande naiveté ou alors ne sait carrément pas de quoi il parle.
Encore au début de l’année, il a suffit de voir le véritable tribunal de l’inquisition médiatique qui harcelait Taddéi parce que ce dernier avait osé laisser Kassovitz exprimer ses doutes sur cette version officielle dans son émission. On aurait dit une séance d’autocritique obligatoire d’un opposant au régime soviétique, convoqué à la Loubianka......Surréaliste !
À New York, lors d’un banquet, le 25 septembre 1880, le célèbre journaliste John Swinton se fâche quand on propose de boire un toast à la liberté de la presse :
« Il n’existe pas, à ce jour, en Amérique, de presse libre et indépendante. Vous le savez aussi bien que moi. Pas un seul parmi vous n’ose écrire ses opinions honnêtes et vous savez très bien que si vous le faites, elles ne seront pas publiées. On me paye un salaire pour que je ne publie pas mes opinions et nous savons tous que si nous nous aventurions à le faire, nous nous retrouverions à la rue illico. Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l’opinion au service des Puissances de l’Argent. Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses. Nos talents, nos facultés et nos vies appartiennent à ces hommes. Nous sommes des prostituées de l’intellect. Tout cela, vous le savez aussi bien que moi ! » (Cité dans : Labor’s Untold Story, de Richard O. Boyer and Herbert M. Morais, NY, 1955/1979.)[/size]Lien de l’article : http://www.mai68.org/ag/1296.htm