Morice,
Une fois de plus, votre information est correcte : il semble bien qu’avant août 81, Juan Mendez était employé à Alost, garage Northon exploité par Podevin (rue St. Job). Que faut-il en penser ?
Par ailleurs, toujours au sujet des stands de tir :
Sebastiano Di Luciano, 53 ans, un riche entrepreneur,
est tombé parce qu’il a commis l’imprudence de transférer sur son compte 400 000 à l’origine
suspecte. Très vite, les enquêteurs de la brigade financière s’aperçoivent que les revenus déclarés
par Di Luciano ne lui permettent même pas de payer le leasing d’une de ses voitures. Il est
en outre propriétaire en Belgique d’un stand de tir que fréquentent des magistrats et des policiers.
Son homme de paille, Donato Maffuci, et un de ses employés sont aussi arrêtés.
Les enquêteurs
tentent désormais de comprendre à qui était destiné l’impressionnant arsenal caché dans son
château par Di Luciano et d’où proviennent les oeuvres d’art. Certaines des armes ont été volées
il y a deux ans dans un dépôt d’armes de Liège. Les explosifs et les uniformes de gendarmes
laissent supposer que l’entrepreneur ravitaillait des bandes de braqueurs de fourgons actives
dans le nord de la France. La piste internationale se dirige aussi vers l’Afrique du Sud. Récemment,
Di Luciano avait emmené, tous frais payés, cinq de ses amis dans ce pays sous le prétexte d’assister
à une compétition de tir. Mais les enquêteurs sont convaincus que ce voyage devait servir à
son trafic d’armes et à transférer l’argent payé par ses « clients ».
http://www.leparisien.fr/faits-divers/trois-tonnes-d-armes-saisies-dans-un-chateau-du-xiv-e-siecle-30-11-2003-2004577135.php
En fait, un reportage à la télévision parlait déjà du château de Forchies-la-Marche 10 ans plus tôt en le qualifiant de repaire de la mafia. On espère que les enquêteurs ont pu récolter des informations pendant ces dix ans ...