( De Morgen | Douglas De Coninck | 9 Juni 2001 )
Le 6 septembre 1989, un témoin anonyme se présente au bureau du
substitut de Dendermonde, monsieur Acke (qui se suicidera six ans plus
tard dans des circonstances des plus intrigantes). Raymond Acke est
chargé, à ce moment-là, de l’attaque d’Alost. Ce témoin explique que
tous les véhicules utilisés par les Tueurs étaient munis de
« reproductions de plaques existantes. » Rien de neuf pour le substitut.
Les rares fois où un témoin s’est souvenu d’une plaque
d’immatriculation, la combinaison menait chaque fois à des plaques
existantes. Mais, affirme le témoin, les tueurs ne prenaient pas
n’importe quel numéro "Ces numéros appartenaient à des véhicules qui se
garaient régulièrement dans l’avenue des Coccinelles à
Watermael-Boitsfort. Juan Mendez y habitait d’avril 1969 à février 1981.
Par après il s’y rendait encore souvent, sa mère habitait toujours les
environs.
Mendez n’habitait pas Alost. Mais il connaissait très bien
la ville. De 1971 à 1983, il travaillait chez P., qui tenait un commerce
de moteurs à la Gustaaf Paepestraat à Alost. Certains disent qu’il y
travaillait un peu à des moteurs, d’autres qu’il s’y occupait également
d’armes. Il y rencontre le marchand d’armes B., qui exploite un stand de
tir juste à côté. Jusque dans le courant des années 80, Mendez
fréquentera tant P. que B. Au stand, il fait la connaissance de
Bouhouche. Quand les amis bruxellois arrivent, ils garent souvent leurs
voitures chez P., dans la Gustaaf Paepestraat. Albert Van Den Abiel
exploite aussi un commerce en relation avec les moteurs. Il est établi à
ce moment-là à la rue St Job et s’est agrandi à l’arrière au fil du
temps. Van Den Abiel a pu acheter un immeuble dans la rue qui donne
accès à la rue parallèle. La Gustaaf Paepestraat. En d’autres termes,
Albert Van Den Abiel et P. sont voisins.
http://www.bendevannijvel.com/feiten/aalst_nasleep.html#verhaal_vandenabiel