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Commentaire de Philou017

sur Maréchal, vous voilà


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Philou017 Philou017 5 octobre 2010 12:30

Vous tentez de noyer le poisson en désignant quelques individus.

Laval : En 1927, il est élu Sénateur de la S, Laval est un homme de droite, ca me parait clair.eine, comme candidat sans étiquette, mais avec le soutien du centre droit et de la droite. Il est plusieurs fois ministre et président du Conseil (voir ci-dessous), ce qui lui vaut, en 1931, d’être élu « Homme de l’année » par le Time magazine aux États-Unis.

En 1940, Laval est un homme de droite, ca me parait clair.

Jacique Doriot : Peu après les élections de 1936, Gabriel Leroy-Ladurie, président de la banque Worms, prend contact avec lui. Il représente les grandes entreprises qui voudraient détruire l’assise du Front populaire, et demande à Doriot de former un parti politique pour l’aider dans cette manœuvre.
La plupart des historiens sont d’accord pour considérer que le Parti populaire français représente la forme la plus proche du type fasciste qui ait existé en France, d’autres historiens, allant plus loin, estiment qu’on peut qualifier le PPF de véritable parti fasciste

Doriot est déjà un fasciste en 1936.

Darlan est de gauche très tiède, mais c’est un vrai collabo, on est d’accord.

Marcel Déat : En 1933, il est exclu du parti pour ses doctrines de plus en plus autoritaristes, et devient le chef de file des néo-socialistes, séduits de plus en plus par les modèles fascistes. Ministre de l’air en 1936, dans le cabinet Sarraut, député « rassemblement anticommuniste » en 1939, il devient le fondateur en 1941 du Rassemblement national populaire, parti collaborationniste, qui se déclare socialiste et européen

Déat est un socialiste fasciste en 1940, pas représentatif de la gauche.

Ceci dit, je ne cherche nullement à dire que des gens de gauche n’ont pas participé à la collaboration. Je dis qu’elle était principalement issue de la droite la plus réactionnaire.

Les cadres du régime de Vichy sont recrutés principalement à droite, mais aussi à gauche. Raphaël Alibert est proche de l’Action française, Jean-Louis Tixier-Vignancour avait été membre des Croix-de-feu lors de son élection au siège de député des Basses-Pyrénées en 1936[42], Joseph Barthélémy est un parlementaire de la droite libérale qui avait été membre de l’Alliance démocratique, tandis que Philippe Henriot avait été vice-président du grand parti de droite traditionnelle qu’était la Fédération républicaine. Mais on trouve également à Vichy des personnalités comme Gaston Bergery, ancien radical, René Belin syndicaliste ancien secrétaire général adjoint de la CGT, ou Charles Spinasse, ancien ministre SFIO du Front populaire
%C3%A9gime_de_Vichy#Les_hommes_du_r.C3.A9gime_de_Vichy

Pétain jouit d’une très grande popularité, notamment dans les milieux d’extrême droite. En témoigne en 1935, la célèbre campagne lancée par Gustave Hervé intitulée « C’est Pétain qu’il nous faut »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_P%C3%A9tain#L.27homme_de_Verdun

JCG : Vous nous faites connaître tout l’organigramme dirigeant de la Synarchie et de la Cagoule. Ces hommes ont été récompensés par Pétain, en recevant la francisque d’honneur du premier conseil de novembre 40, Yves Bouthillier, Du Moulin de Labarthète, Baudouin ; bien sûr Gabriel Le Roy Ladurie, avec, bien sûr, la crème de la grande finance et du patronat. Vous donnez la liste des principaux dirigeants et hommes de main de la Cagoule, dont vous donnez le chiffre total sur l’ensemble du pays, 120 000 membres. On prend conscience que c’était une organisation massive et qui a certes échoué en 36-37, mais pour mieux rebondir en 38-39. Pouvez-vous nous présenter certains de ces hommes, synarques et cagoulards, et nous dire ce qui est advenu d’eux après 44 (et notamment de ceux qui, juste à temps, ont su retourner leur veste, Baudouin, Lehideux) ?

Annie Lacroix-Riz : Ces hommes sont tous liés à la grande banque et/ou à la grande industrie. Ils ont tous opté pour la « collaboration continentale » (franco-allemande) depuis les années 30 de la crise au plus tard, et même souvent dès les années 20, fraction sidérurgique en tête, fondatrice du cartel de l’acier en septembre 1936.
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/de-munich-a-vichy-synarchie-et-43190


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