A par quelques approximations, on ne peut qu’être d’accord sur les faits exposés : de nombreux hommes politiques sont des opportunistes qui ne cherchent qu’une carrière personnelle. Maintenant, si la faute originelle se situe dans l’acceptation des accords de Munich, et là aussi on ne peut qu’être d’accord, rappelons que seuls les députés communistes ainsi que deux députés de droite et du centre dont de Kerillis, ont voté contre.
Pour le pacte germano-soviétique, tout le monde sait aujourd’hui que les soviétiques l’ont signé devant les refus réitérés de la France et de l’Angleterre de signer un pacte de défense prémunissant l’union soviétique d’une agression allemande soutenue passivement ou activement par les France et l’Angleterre. Le précédent de Munich, malgré les demandes de l’union soviétique d’intervention pour aider la Tchécoslovaquie avait des raisons d’éveiller leurs soupçons ! Ce n’est pas parce que le PC français, sur le moment a interprété la signature de ce pacte d’une façon totalement erronée qu’il faut perpétrer cette erreur.
Quant à Mitterrand, à l’origine militant dans des mouvements proches des croix de feu, maurrassien, il y aurait beaucoup à dire, tellement que c’est impossible ici. On peut résumer en disant que sa conversion à la résistance et au socialisme est un des ces miracles de la vie politique dont personne n’a d’explication (comme pour tout miracle). Et si ce miracle n’avait pas eu lieu ?