Le problème est qu’il s’agit de règles générales alors que chaque situation est particulière, d’où le sentiment d’absurdité des sanctions. Alain Prost, sur autoroute dans sa ferrari toute neuve, est-il plus dangereux à 131 km/h (et donc sanctionnable) qu’une petite vieille à 130 km/h (et donc non sanctionnable) dans sa non moins vieille ginbarde ? La seule solution, puisqu’il s’agit de concilier la sécurité et la rapidité de déplacement, réside dans l’adaptation de la conduite à la réalité routière du moment. Bref, c’est la définition générale de l’intelligence, version bitume, et le reste n’est que du caporalisme stupide auquel on peut craindre qu’il va falloir s’accoutumer.