« Le politique aura-t-il le courage de lancer un tel chantier ? Oui si l’opinion publique l’y pousse. »
L’auteur est presque rigolo de naïveté, mais mon bon monsieur, tout cela a été organisé par les élites financières depuis 30 ans.
En 1970 en France, pas de problème de retraites, de sécu de chômage, le plein-emploi, la croissance, des conditions sociales qui s’améliorent.
En 2010, les riches ont installé un système qui leur permet d’inverser la bascule, le libéralisme économique. Comment ca marche ?
La libéralisation profite un maximum aux riches
et aux possédants (évasion fiscale, paradis fiscaux, échanges
comptables, baisse « compétitive » des impôts, etc). Mais eux ils s’en
foutent ou est produit la richesse (France, Chine, Inde ou ailleurs), du
moment que les bénéfices rentrent.
Tandis que c’est le peuple
qui paie le prix de cette libéralisation (baisse des salaires, gains de
productivité—>efforts suppl., chômage, baisse des acquis et avantages
sociaux, etc).
La libéralisation c’est la précarisation des
peuples dits riches et l’enrichissement des classes aisées. Le tout sur
fond de délinquance, pauvreté, zones de non-droit, stress, précarité,
etc
Pour nous faire payer cette libéralisation, il faut le
discours approprié. La crise, les équilibres sociaux qui se dégradent,
l’état qui ne s’endette trop (tout en enrichissant les banques), la
compétitivité, la peur des Chinois et des autres....
Belle escroquerie de masse. Les riches nous font payer le prix de la libéralisation de leurs bénéfices.
Seul de purs idéalistes peuvent penser que cela n’a pas été voulu, promu, installé par ceux qui en profitent le plus : les lobbies de la haute-finance.