Chacun a son avis. Tout ce que je sais, c’est que nous avons peur . Peur des humiliations dans les stages (encore aujourd’hui, j’ai dû porter des livres pour une personne qui n’est même pas ma maître de stage et qui m’a ordonné de le faire). Peur du déclassement, peur du « bizutage social » . Peur de devoir sacrifier le goût d’apprendre et de ne pas suivre les études de son choix. Peur de ne pas trouver de travail. Peur de ne pas trouver sa place.

A Cergy, dans notre master, nous avons accès au contrat d’apprentissage. C’est à mon avis une des alternatives au CPE ...Plutôt que de la retarder d’encore 2 ans après la formation, il faut favoriser l’insertion pendant les études.

D’ailleurs, le gouvernement a décidé de favoriser le contrat d’apprentissage avec pour objectif passer de 0,5 à 3 % de quota de ces contrats pour les entreprises de + de 250 salariés. En allemagne, où le tx de chômage des jeunes est à peu près = à celui des autres classes d’âge, ce quota est de 6 %

Je suis en train de regarder l’émission mots - croisés qui est vraiment très intéressante.

Les mots d’humiliation, de non confiance en soi ont été lâchés. Il y a une véritable stigmatisation des jeunes. Je le ressens tous les jours dans mon stage.

Pour répondre à machinchose, je ne pense pas que le CPE puisse permettre de se construire. Les stages non plus. je pense effectivement qu’on peut les mettre sur le même plan. Je le répète, la solution est pour moi le contrat d’apprentissage et la formation en alternance généralisée.(mais pas à 14 ans)

Qd aux stages, ils n’ont pas de raison d’être. En angleterre, ils n’existent pas : ce sont des cdd payés normalement.

Rappelons que le 3 e millénaire en France a inauguré la rupture de la solidarité intergénérationnelle. on prend soin des retraites mais pas de celles des jeunes qui auront été déclassés toute leur vie et qui n’auront pas droit à la retraite.