@ l’auteur : Bizarre que vous n’ayez pas remarqué que l’élargissement du nombre de cotisants soit une exigence du mouvement social. Lorsque l’on dit (au NPA et ailleurs) que Sarkozy était le candidat du « plein emploi » et qu’il suffirait que les 4 à 5 millions de chômeurs travaillent pour que les caisses de la Sécurité sociale (donc de retraites) soient pleines et que l’actuel débat sur l’avenir des pensions ne se pose plus.
Par ailleurs faire payer les riches, c’est ce que nous disons aussi. 3% du PIB suffisant à garantir (selon le COR) les retraites à l’horizon 2050 alors que les profits représentent 17% de ce même PIB et vont dans la poche de ceux qui parasitent le travail.
Ce que nous synthétisons par le slogan « Partage des richesses et Partage du temps de travail » tout en ajoutant « où alors ça va péter »
Ce qui veut dire que la bataille du comptage des manifestants n’a pas l’importance que l’on veut bien nous faire avaler en haut lieu. En effet, si le nombre, qui est notre force, compte dans le rapport de forces, l’aspect qualitatif des manifestations et la colère qu’elles expriment le sont encore plus.
Entre les « promenades » et une rue qui se fâche il y a un monde. Et avec l’arrivée des jeunes dans ce combat on peut espérer pouvoir rejouer ce qui s’était passé lors du CPE où le gouvernement fut contraint de retirer sa loi. Si cela se conjugue avec le blocage de certains secteurs de l’économie (comme les ports et les transports) l’affaire se présentera alors sous les meilleurs auspices...
Et si cela ne se fait pas aujourd’hui, nul doute qu’avec la situation sociale et politique que nous connaissons aujourd’hui les luttes à venir prendront ce chemin...
En attendant, toutes et tous aux manifs de ce mardi !