@ l’auteur
Merci pour votre texte, pas seulement joli mais sensé.
Pas du tout d’accord par contre, avec l’un de vos commentaires.
68 n’a rien à voir que je sache, avec l’impérialisme contemporain (qui est américain, après tous les autres dans les flots sanglants de l’histoire), et surtout avec les dérèglements boursiers et bancaires.
68 a tout à voir là-dedans au contraire, je pense. Attention, je ne parle pas du peuple - dont la colère contre le régime était à mon avis très légitime - mais de ceux qui ont tiré les ficelles pour que cette colère ose enfin se libérer dans les rues et fasse tomber le régime : à savoir les USA et leurs collabo français anti-gaullistes et anti-communistes, à savoir ... le parti socialiste. Et leurs intérêts personnels n’avaient évidemment strictement rien à voir avec ceux du peuple (bien au contraire).
Je vous invite à relire entre autres l’article passionnant de Laurence Kalafatides , dédié à Yves Calvi et J.F Khan, qui récapitule très bien les stratégies mises en oeuvre en France et en Europe par les USA depuis l’après-guerre, pour démonter toute l’architecture sociale de l’ Europe, si durement acquise. L’un de ces traitres, l’indéboulonnable de nos livres scolaires...Guy Mollet.
http://www.alterinfo.net/L-histoire-du-Bilderberg-racontee-a-Y-Calvi-et-J-F-Khan_a20031.html
On l’a bien vu, s’il y a une chose à laquelle le PS a activement contribué pendant toutes les années 80, c’est bien à la thatcherisation lente et réelle de notre pays, dont nous souffrons tous aujourd’hui les conséquences ...sauf les babyboomers de 68 qui passent de justesse à travers les mailles de cette triste histoire, à 10 ans près.
Ce n’est pas de leur faute s’il sont incroyablement vernis d’être nés pile poil au plus enviable moment de toute l’histoire humaine. Mais c’est plus que honteux que ces millions d’anciens jeunes, de gauche à 20 ans, aient sponsorisé ensuite le PS pendant 14 ans et plus. Avec toute cette malhonnêteté morale et ces complexes sociaux de millions de petites gens anonymes envieux d’appartenir à une « gauche caviar » en s’identifiant à « la haute ».
Ceci pour expliquer l’animosité - très mal exprimée à mon avis, et méchamment, stupidement violente - que subit la génération 68 aujourd’hui.