L’inconvénient des pamphlets de ce genre, c’est que contrairement aux dazibaos, ils cherchent à dévaloriser ou décrédibiliser le personnage au pouvoir en évoquant, en contre exemple des saints.
Fondamentalement, nous avons voulu quelqu’un qui nous représente. Nous avons voulu que N S nous représente. Bien. Mais sommes-nous des Voltaire, des Montesquieu, des abbé Pierre, des Odon Vallet, des Camus. En quoi dans notre travail, sur la plage et au marché nous honorons des grandes figures ?
Nous l’avbns élus sur la foi de son slogan « Travailler plus pour gagner plus » . Où est Montesquieu là-dedans ? Où se trouve Voltaire ? Où se trouve Rousseau (je ne parle pas de ce qu’ils ont fait mais de ce qu’ils ont recommandé de faire)
Il y a quelque chose qui cloche dans les tombereaux de critiques livrées contre Nicolas Sarkozy. Il y a trop d’exagérations superfétatoires, trop d’appel à des saints (qui n’en sont pas en réalité parce que ça ne peut pas exister) alors que l’évocation de ses torts suffiraient amplement.
Moi ce que je crains que révèle cette surenchère aux monstruosités du personnage, outre le comique, la mithridatisation et aussi la compassion pour lui que ça provoque, c’est qu’il nous ressemble trop, qu’il ne soit que notre reflet ou notre caricature légère.
On a affaire à un type à peine pire que nous. Il parle comme notre concierge quand on salit son escalier et comme nous quand on marche sur notre pied. Alors pourquoi sortir la plume d’autruche pour parler de lui quand la plume de coq suffirait amplement ?
Molière, La Fontaine, auraient dit leurs 4 vérités au roi au travers de leurs textes. Je ne suis pas de cet avis. Leur plume étant bien trop esthétique, on n’en avait plus que pour la forme. Du reste, à ce que j’en sais, le roi n’a pas varié d’un iota.
Concernant le taoisme, ses fondateurs n’y font état ni de saints, ni de personnages exemplaires, ni de style emplumé à la Rostand ou Céline. Ce qu’on y travaille c’est plutôt la pensée, la considération, la philosophie, l’éthique. Et surtout, on nous invite à regarder certaines choses plus naturelles pour ne même pas penser aux Rolex. Le taoisme n’est pas une martingale pour casser du chef, c’est une invitation à vivre avec un regard détaché du pouvoir. Le taoisme ne rend ni affairiste ni exégète des affaires.
Ce qui nous ramène à ce que je disais au début et que Tapie a semblé dire au journaliste qui l’interrogeait sur le fric qu’il venait de récupérer « En fait ça vous emmerde que j’aie pu récupérer ne serait-ce qu’une petite partie de ce qu’on m’a volé ». Au lieu de nous entraider mutuellement à regarder autre chose, seul moyen de changer vraiment la société, nous ne cessons de nous hystériser mutuellement sur les quolifichets que porte le chef
Il n’est pas normal non plus qu’il y en ait tant contre lui mais que personne, jamais personne ne se confonde en remords d’avoir tout fait pour qu’il soit aux commandes.
19/10 20:26 - Ariane Walter
@dear Amaury, Que c’est drôle ! Que vous m’avez fait rire ! Oui, il tremble bien (...)
18/10 20:32 - Salsabil
Cher Easy, Je prends le temps de répondre à votre long commentaire. Je vois que vous (...)
17/10 19:35 - kitamissa
ah bon...incarnation du mal ..rien que ça ? et dans quel sens ?
17/10 18:19 - Login
estimé ? Dans ce monde tout ce juge à l’aune de l’intérêt. L’estime (...)
17/10 17:43 - Ariane Walter
@ Login Je suis persuadée , comme vous le dites, que l’homme qui nous dirige appartient (...)
17/10 17:32 - Login
quand le Mal parle bien que doit-on faire ? Si ton ennemi est trop fort, attaques toi à sa (...)
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