L"échange entre Dume et JL est une illustration du problème à résoudre. Dume se propose d’organiser une action politique pour agir sur la vie en société, une action qui n’est fondamentalement que le moyen de son action, organiser la vie en société, la finalité. Si nous savions en faire un moyen et une finalité nous aurions trouvé la pierre philosophale de la démocratie. Malheureusement, nous observons que l’action politique est une finalité en elle-même et sa face la plus noire de faire de l’organisation de la vie en société, le moyen de cette action. Notons que si les mêmes organisent et exercent l’action politique, elle devient un moyen et une finalité en elle-même, déconnecté de sa finalité réelle, organiser la vie en société. C’est bien pour cela que le législatif et l’exécutif doivent être scindés....
Revenons à la base du problème. Qui organise l’action politique ? Nous pouvons malheureusement écarter la représentation nationale, qui vient encore de s’illustrer en refusant un amendement pour aligner leur régime de retraite sur le régime général...
Les députes et sénateurs sont une minorité parmi d’autres. S’il s’agit de satisfaire à des minorités, autant satisfaire chaque minorité et déclarer l’indépendance du 92 et du Larzac, du palais bourbon, etc. C’est une solution. Le problème est que les minorités se nourrissent les unes des autres....
Organiser est la clé du pouvoir alors que cela devrait être une commodité... et je ne vois qu’une solution pour en faire une commodité : Organiser la vie en société en dehors de la sphère des politiques. Concrètement, cela signifie reconquérir nos espaces écologiques culturels, sociaux et économiques autrement qu’en voulant changer les règles qui les animent. Il s’agit en fait d’exploiter ses règles, d’en tirer le meilleur partie pour s’en affranchir. C’est ce que font les cercles de pouvoir !
C’est la transformation que nous devons mettre en place. Les politiques sont les derniers à vouloir le comprendre...