Cher Easy,
Je prends le temps de répondre à votre long commentaire.
Je vois que vous n’êtes pas si loin de moi dans l’idée qu’il est presque un devoir de se rebeller lorsque la misère nous atteint.
La différence entre ce que vous dites et ce que je dis réside dans le fait que j’estime inutile d’attendre d’être définitivement en situation de manque absolu.
Si, personnellement, j’ai encore de quoi manger et me chauffer, je ne suis pas certaine de pouvoir continuer à le faire dans des conditions correctes, et ce, pas plus tard que cet hiver. Je suis résistante pour endurer, en tant qu’adulte, des difficultés, mais je n’admets pas que mes enfants, encore petits, souffrent de malnutrition ou du froid.
Exactement comme je trouve inadmissible que des gens dans le monde vivent ainsi alors qu’il existe des richesses permettant de nourrir chacun à sa faim.
Je crois que l’on vit « à l’envers » !
Le but n’est bien évidemment pas de tout casser, et je vous suis pleinement sur l’idée que le soutien de ceux qui s’en sortent doit aller d’abord aux besoins vitaux de ceux qui ne peuvent plus. Ce qui n’empêche en rien de s’attacher à une lutte idéologique (le mot me gêne un peu, mais je ne sais comment dire autrement).
Votre passage sur les gars (au chocolat) et les filles (à la vanille) est un régal de subtilité drôlesque, bien qu’il soit malgré tout empreint d’un ordre des choses que beaucoup de mes congénères féminines souhaiteraient voir changé.
Pour le reste concernant un verbe plutôt masculin, je tenterais d’y faire attention, votre remarque n’étant pas dénuée de sens.
Ceci dit, j’aime bien vos Ferrari, vos châteaux et vos montgolfières (ben quoi ??), si vous me laissez mes perles, mes parfums et mes poèmes...
Et, Non, mes enfants n’auront pas faim, je refuse ! Non mais !
A propos de solitude, pourquoi n’en faites-vous pas un article ?