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Commentaire de JL

sur Marketing et télévision : un couple diabolique


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Francis, agnotologue JL 19 octobre 2010 21:53

"Par un procédé que George Orwell avait fort bien analysé, on dévoya le sens des mots. Ainsi, preuve en fut donnée dès la fin du XXe siècle, le libéralisme économique s’apparenta très vite à de l’esclavage : la liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes, les droits civiques, tout devint otage puis esclave d’un capitalisme aux mains d’une oligarchie ploutocratique. La prospérité des états occidentaux s’appuyait sur la traite d’un ‘tiers monde’ représentant plutôt les deux tiers, voire les trois quarts de la population mondiale d’avant la Grande pandémie de 2018, ainsi que sur l’exploitation de leurs propres populations dont la survie était malignement liée à l’exploitation des peuples du reste du globe….
La société hiérarchisée ainsi légitimée par le haut ne pouvait être pérenne que sur la base de la pauvreté et de l’ignorance….

Entretenir cet esclavariat (selon le mot de Alejandro Tola) dans sa « bienheureuse misère matérielle, intellectuelle et morale » était l’occupation d’une partie de l’industrie dite de divertissement : spectacles sportifs de masse, cinéma, reality show, etc. dont les acteurs entraient pour une bonne part dans le maintien de l’ordre. En canalisant les velléites de révolte dans un patriotisme sportif allant du chauvinisme local à un fairplay olympique moribond (derniers jeux olympiques modernes : Gatestown, 2020), le tout associé à un système de loterie dont le chiffre d’affaire, en 2015, dépassait le budget européen - les « caporals de la néoféodalité » (Tola) furent des rouages efficaces des dictatures qui suivraient."


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