Dans la plupart des pays européens, l’effondrement de la natalité
est désormais si important et si ancien qu’une politique nataliste ne
commencerait à produire ses effets que dans une vingtaine d’années alors
que leur problème de main-d’œuvre c’est maintenant qu’il se pose.
La France qui a une natalité solide pourrait de ce point de vue se
passer de l’immigration mais :
- les communautés immigrées sont
devenues si importantes qu’elles créent mécaniquement un appel d’air en
proposant aux nouveaux entrants un cadre accueillant
- la raison
économique de court terme (main d’œuvre pas chère) l’emportera toujours
sur les considérations de long terme (intégration coûteuse et
regroupement familial) car les lobbies économiques seront toujours plus
puissant que le lobby ... quoi déjà ?
- les forces dites de gauche
pourtant censées représenter les intérêts des travailleurs s’opposent
par idéologie « droit de l’hommiste » au renforcement des contrôles et des
retours.
En pratique, c’est 100.000 naturalisations par an (chiffre officiel)
et 50.000 clandestins au moins de plus par an (chiffre officieux) compte
tenu des reconduites à la frontière. Et ça se passe sous la direction
de Sarkozy alors qu’il est réputé ferme en matière d’immigration. C’est
donc le flux minimum qu’on doit accepter en France à moins de vouloir
passer à un autre type de gouvernement. Et modifier la politique
familiale de la France - et dans quel intérêt puisque la natalité y est
suffisante - ne peut rien changer à cette situation.....