Et alors ?
La question n’est pas celle que vous semblez poser en renvoyant la responsabilité aux électeurs.
D’une part vous oubliez qu’en France il y a deux tours et donc que le vote des Français ont été majoritairement pour des programmes opposés à celui de Sarkozy, en réalité à près de 70 %.
Ensuite vous ignorez ou feignez d’ignorer qu’un vote est démocratique pleinement si l’information fournie est juste. Or Sarkozy a bénéficié de façon purement scandaleuse pendant des années d’informations mensongères, trompeuses et d’aucune opposition juste et saine des journalistes pour contrer ses affirmations fausses et pour démontrer ses échec. Au contraire on n’a cessé de le présenter, suprême finesse malgré son cynisme qui d’un coup devenait la pseudo-qualité de la transparence dont on s’aperçoit que d’une part elle n’existe pas (sondages de l’Elysée, Karachi etc.), et d’autre part qu’en soi elle n’est pas une qualité, un voleur qui vole à visage découvert, donc en toute transparence ajoute au vol non une qualité mais l’arrogance et le sentiment d’impunité), comme compétent et dynamique. malgré des chiffres en constante contradiction avec le succès,n il a été sans cesse présenté comme le mieux à même de résoudre les problèmes de délinquance. Enfin il a également bénéficié d’une couverture médiatique jamais égalée.
Donc la responsabilité global du peuple français ne peut être engagée quand les informations qui lui ont été fournée ont été fausses et mensongères. Il n’a pas voté en toute connaissance de cause. Enfin le peuple français, si tant est que cette entité existe, n’a pas pour mission d’être sanctifié et d’avoir pour objectif d’être parfait.