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Commentaire de Emile Mourey

sur Le christianisme en question : un devoir de vérité


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Emile Mourey Emile Mourey 22 octobre 2010 11:34

@ Antenor

Vous dites : Un Saul qui succède à un autre Saul comme un Agrippa qui succède à un autre Agrippa, ce serait bien dans la logique de l’époque.

Evidemment tout est possible, mais la preuve manque et manquera très certainement toujours. Il est vrai qu’il y a le problème du temps qui passe mais en 70, le Saül/Paul est encore possible. Je ne vois pas comment on peut expliquer autrement la lette/épître dont j’ai donné le résumé. Manifestement, elle annonce que la guerre va éclater. Manifestement, elle est de la main de Paul, c’est son style. Le chanoine Osty fait une centaine de renvois à ses épîtres. Par ailleurs, ses dernières épîtres laissent entendre qu’il y a le poids de l’âge. S’il est né vers l’an 8, cela ne lui fait que 62 ans à cette époque, ce qui est encore envisageable. Si je place sa conversion vers l’an 36 avant son évangile de Luc de 38, il aurait eu 28 ans à ce moment-là. En Act 13, 2, il est choisi par Pierre pour porter la parole, tout juste après la mort d’Hérode/Agrippa Ier en 44 (y a t-il un rapport entre ce roi persécuteur des chrétiens et l’ancien persécuteur que fut Saül ? Saül faisait-il déjà partie de sa maison ?). Cela lui fait 36 ans. Il est docteur et un de ses compagnons est camarade d’enfance d’Hérode le tétrarque (nous ne sommes pas là dans le milieu artisan des fabricants de tentes mais dans celui de la politique et des renversements).

Pour en revenir à Cléopas, les textes nous obligent à voir en le mot Cléopâtre une origine à Alexandrie ; les fresques de Gourdon, une colonie aux pieds de Mont-Saint-Vincent/Bibracte. La conquête des Gaules a fourni aux Romains les contingents gaulois qui ont permis à César puis à Antoine de se lancer, en passant par Alexandrie, à la conquête de la Palestine. Logique militaire et religieuse allant de pair, il est normal que ce soit le jésus Cléopas des fresques de Gourdon qui ait ouvert la voie, même s’il a été supplanté ensuite par le Jésus des évangiles. Nous avons là des textes qui s’accordent avec ce raisonnement.

Votre premier paragraphe donne une version un peu différente mais qui ne me semble pas contradictoire. Quant aux suivants, je ne sais pas si l’on peut se risquer à des interprétations que nos adversaires ne vont pas manquer de stigmatiser. Dans l’attribution des noms de la dynastie d’Hérode, je pense plutôt que les noms des Cléopâtres qui ont suivi ont été donnés en souvenir de la Cléopâtre de Jérusalem qui fut la cinquième épouse d’Hérode le Grand. Mais il est néanmoins possible d’y voir une signification politique.


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