• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Marcel Chapoutier

sur Nicolas Sarkozy : le chaos !


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Marcel Chapoutier Marcel Chapoutier 22 octobre 2010 15:44

Voila un des nombreux exemples des méthodes vichystes utilisées par la police à Lyon, un témoignage parmi d’autres tiré du site :

 http://rebellyon.info/+-Mouvement-sur-les-retraites-+.html

Que je vous enjoint à consulter vu que les médias classiques mentent entre autres par omission. Comment peut-on accepter que nos jeunes soient traité comme des délinquants quand ils luttent pour leur avenir.

Aux armes citoyen formez vos bataillons, marchons marchons...

"Bonjour,

Je suis un étudiant en phi­lo­so­phie et je vis à Lyon. Aujourd’hui, jeudi 21 octo­bre, alors que je me diri­geais de l’hôtel de ville en direc­tion de ma faculté, j’ai du emprun­ter la place Bellecour ; à savoir le chemin logi­que et normal.

En arri­vant à l’entrée de la place Bellecour à 14H30, je vis de nom­breux CRS pré­sents tout autours de la place, néan­moins aucun réel bar­rage n’était en place et les forces de l’ordre ne m’ont abso­lu­ment rien dit en me voyant arri­ver et se sont même sépa­rées dou­ce­ment pour me lais­ser passer. Je m’engage donc tran­quille­ment sur la place. Cependant, à l’autre extré­mité, je fais face à une ordre de CRS en posi­tion de blo­cage. Je décide de faire demi-tours, cons­ta­tant que l’ensem­ble des sor­ties de la place sont blo­quées de la même façon. Arrivant par là où j’étais entré sur la place, je cons­tate qu’un bar­rage de CRS vient d’être mis en place. Ceux-ci me refu­sent le pas­sage sous pré­texte des ordres du préfet alors même que quel­ques minu­tes avant ils venaient de me faire péné­trer sur la place.

C’est alors que com­mence un déten­tion avec plu­sieurs cen­tai­nes de per­son­nes sur la place, sans aucune raison.

Pire encore, durant cette déten­tion, je décou­vre que cer­tai­nes per­son­nes sont enfer­mées depuis 13H15, donc les forces de police m’ont laissé ren­trer en sachant par­fai­te­ment qu’il s’agis­sait d’un piège.

Pendant ma déten­tion, sachez que toutes les per­son­nes âgées, ou même non-jeunes pour être précis, ont pu partir sous pré­texte qu’elles « habi­taient la rue juste à côté ». Un véri­ta­ble fil­trage a opéré pen­dant cette période, afin que nous ne finis­sions qu’entre « jeunes », favo­ri­sant ainsi l’amal­game entre lycéens révol­tés et cas­seurs. Les forces de police ont été bru­ta­les, insul­tan­tes, face à des per­son­nes pro­fon­dé­ment calmes, cher­chant juste à com­pren­dre ce qu’il se pas­sait. C’est fina­le­ment après 5 heures que je pu sortir par le « Check-Point » mis en place à l’une des sor­ties. Là, sachez que je fus vic­time d’un contrôle d’iden­tité abusif, allant même jusqu’à pren­dre une pho­to­gra­phie de mon visage. Je sortis à 19H30, sans aucune autre expli­ca­tion. Enfin, durant les 5 heures d’enfer­me­ment, seule une ving­taine de per­son­nes ont osé se révolté, résul­tant d’une répres­sion aux gaz lacry­mo­gè­nes et tirs de jets d’eau à haute pres­sion. Qui, enfermé pen­dant 5 heures sans raison, insulté et dégradé par des forces de police, ne devien­drait pas fou ? L’état cher­che à engen­drer une haine chez les jeunes en les enfer­mant volon­tai­re­ment et en les pous­sant à bout. Ainsi, les diri­geants pour­rons, preu­ves à l’appui, dis­cré­di­ter au yeux de son peuple soumis et cré­dule l’enga­ge­ment des jeunes dans cette réforme."

 


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès