Sarkozy est faible
octobre 23rd, 2010
Cette affirmation va surprendre. Mais je m’en vais la démontrer.
L’idée que Sarkozy est fort est un leurre, une fausse vérité
inculquée à coups d’opérations de propagande, de coups de menton et de
fantasmes liés au pouvoir et à l’argent.
La réalité est tout autre : face au géant que l’on appelle
Démocratie, Sarkozy est un nain et, ici, aucune talonnette d’aucune
sorte (conseillers, petites fiches, oreillettes, médias serviles, photos
truquées, marche-pied ou chaussures truquées), non, aucune talonnette
ne lui permet de se hisser au niveau de cet adversaire qui l’effraie :
la Démocratie !
Impressionné par ce maître, le petit Sarkozy ne dispose que d’un
arsenal ridicule. Son lance-pierre préféré est la petite phrase
méchante. Normal, il est jaloux de ce grand-frère qui le dépasse
d’au-moins deux têtes (pensantes qui plus est…). Alors, il passe sa rage
ainsi : “casse-toi pov’ con !” Heureusement pour lui, sa faiblesse
tactique autant que son infériorité intellectuelle sont momentanément
compensées par des alliances - plus ou moins douteuses : avec des
transfuges du PS, extrême-droite, dictateurs étrangers… - et ainsi,
vaille que vaille, il passe de combine en combine pour perpétuer
l’illusion qu’il est très fort, plus fort que vous, plus fort que moi,
plus fort que la Démocratie !
Il s’illusionne d’ailleurs lui-même. Au prétexte que le peuple (mais
surtout le fric) l’a porté là, il se croit doté de pouvoirs magiques
extraordinaires. Mais, c’est curieux, Obama n’y croit pas et même s’en
agace et écarte ce paltoquet. Car aux yeux du monde, Sarkozy apparaît
sous sa véritable apparence : celle d’un petit homme sans pouvoir, sans
capacités et qui se hausse sur la pointe des pieds en faisant du bruit
pour qu’on daigne le regarder. Mais vain et inutile, totalement inutile.
En un mot, un pauvre type.
Mais, attention de ne pas tomber dans l’injure facile et je vais donc
reprendre mon argumentation. Donc Sarkozy ne connaît pas la démocratie.
Déjà tout jeune, on le voit manifester dans la rue contre le droit de
grève, un droit sacré inscrit dans notre constitution mais qu’est-ce que
la constitution pour lui, il n’en saisit même pas le sens ! Il s’oppose
en fait à toute liberté d’expression. Que son premier ministre s’avise
de dire “je”, il le réprimande aussitôt. C’est pourtant un vieux
routard qui a témoigné de bons et loyaux services et d’un sens du
sacrifice de l’amour-propre.
Quelle place alors laisse-t-il aux autres, à tous ceux, toutes celles
, très nombreux, qui ne pensent pas comme lui ! C’est très simple :
aucune ! La Démocratie, ce colosse qui lui fait de l’ombre, il le jette
dans les geôles et le fait bâillonner. S’il trouve à s’échapper (car, il
faut bien le dire, il est bien plus malin que notre personnage), alors
Sarkozy fait appel à la force publique (la nôtre donc !). A défaut de
le passer par les armes (ce serait en faire un martyr), il l’humilie en
public. Dernier exemple en date : la réquisition des grévistes et leur
évacuation.
Un chef d’Etat qui recoure à l’humiliation pour se maintenir au pouvoir est un être faible.
Maintenant que nous savons que Sarkozy est faible, à nous d’agir !