Bonsoir Docteure Geneviève Confort - Sabathé,
Vous me faites froid dans le dos !
J’observe que votre article 16 concerne la grève générale paralysant le pays, circonstance exceptionnelle permettant de recourir aux pouvoirs exceptionnels. La conséquence d’une grève génerale est toujours de paralyser un pays, c’est une lapalissade. Votre citation sort d’une constitution mystérieuse qui n’existe pas chez nous.
Sans vous offenser, à quelle constitution faites-vous référence ? Je ne vois pas que dans la nôtre il soit question de grève génèrale pour dégainer les pouvoirs exceptionnels de cet article dictatorial dont vous nous gratifiez l’ intégralité.
Je note que deux conditions au moins doivent être réunies pour recourir à ces redoutables pouvoirs dictatoriaux : les institutions de la république doivent être gravement menacées et le fonctionnement des pouvoirs publics interrompu.
Conditions si difficiles à réunir que, pour pallier la grève, le monsieur de l’elysée a fait voter le 22 août 2007, par ses larbins de l’Assemblée Nationale et du Sénat, une loi sur le dialogue social et la continuité du service public dans les transports terrestres réguliers de voyageurs à vocation non touristique pour permettre aux citoyens de se mouvoir en calèche ou en TGV.
J’observe également qu’il recourt abusivement, quelquefois, au principe de la réquisition pour débloquer les raffineries et dépôts de carburants.
Vous pouvez donc définitivement exclure la grève générale de la liste des déclencheurs de l’article 16. Quant à la guerre civile : elle trouve place dans les médias et celle des banlieues lui profite, pense-t-il.
Gardez de préférence votre calme, n’’affolez pas la population des honnêtes gens pour rien. Le vampire Sarkozy n’en mérite pas tant.
Bonne soirée