Bonsoir Nestor,
Le constat lucide que vous faites appel quelques réflexions :
- oui, l’heure de la contestation pacifique est passée, elle n’a plus aucun poids.
- se révolter violemment serait une grave erreur qui ferait le jeu du pouvoir en place.
- il faut changer de mode d’action, taper ou ça fait mal, et taper fort.
Alors que faire ? Mais la solution est pourtant évidente : le fric ! Il faut cesser d’alimenter ce système avec notre pognon. Refuser de payer l’impôt en masse, retirer notre argent des banques, ne plus payer aucune facture, etc ... Une telle action, menée par un nombre important de personne, de façon concertée, tuerait le système en très peu de temps et sans coup férir. ’’Sans haine et sans violence’’ pour reprendre comme Cantona cette phrase culte.
Notez bien que je n’ai pas attendu Cantona pour y penser hein. Parce que ça fait un petit moment que je me dis que cette option serait d’une redoutable efficacité. D’ailleurs vous aurez remarqué comme moi, que les discours lénifiants que nous servent les laudateurs de ce système sur la santé du système bancaire et la sortie de crise, montrent bien que leur plus grande crainte serait justement que subitement, par peur du lendemain, un grand nombre de personne en vienne à se précipiter à la banque pour retirer leur blé. C’est bien pour cela que des mesures sont mises en place pour plafonner les retraits dans de nombreuses banques.
Mais il reste un gros travail pour faire rentrer cette option dans les consciences. Il faut œuvrer à cela, organiser la chose pour qu’une ’masse critique’ soit atteinte et qu’on le fasse. J’ai l’intime conviction que c’est la seule voie qui nous reste. Après, il sera toujours temps de faire le ménage.
Bien cordialement à vous
Razzara