Excellent article
Je cite : « En combinant ces résultats, nous réalisons que l’espérance d’activité
professionnelle s’élève aujourd’hui à 37 ans, 35 pour la génération de
1970 (chiffres du ministère du travail) » NOUS NOUS EN DOUTIONS BIEN ! Et sachant que la durée de cotisation ne peut qu’être égale à la durée de la vie active, celle-ci ne peut que se réduire également, ce que nos gouvernements successifs savent bien ! Ce que nous savons, nous pigeons, c’est que le but du gouvernement n’est pas de « sauver » nos retraites mais bien de les enterrer ! D’ailleurs cette dernière « réforme » ne faisait que terminer le boulot en plaçant les départs à 67 ans (62 pour ceux qui accepteraient de vivre avec rien.)
D’ailleurs nos syndicats sont bien timorés ! Car s’ils voulaient bien coller aux réalités du travail d’aujourd’hui ils réclameraient une réduction rapide des temps nécessaires pour avoir droit à sa retraite soit 35 années au maximum de vie active, plutôt 30 et voire rien, la retraite étant un droit tout simplement !
Une remarque cependant, ![smiley](//www.agoravox.fr/smileys/clin_d-oeil.png)
lorsque l’auteur écrit : « le partage se fait actuellement à environ 40% par les salariés et 60% par les employeurs. » En fait l’employeur ne paye rien du tout car la soit-disant « part patronale » est prélevée dans le coût salarial et non pas dans les bénéfices ! C’est donc le salarié qui finance tout avec son travail ! Ce choix est aussi doublement pervers car l’augmentation de la productivité fait baisser la part de travail vivant dans la production ce qui est une des causes des déficits à venir. Si le patronat cotisait sur ses bénéfices bruts, produits par la main-d’oeuvre mais aussi par les bénéfices commerciaux, les droits de licence, les gains financiers, etc... L’avenir de nos retraites serait largement assuré ! ![smiley](//www.agoravox.fr/smileys/sourire.png)