@Maxim
Ooohh..
Encore un pauvr’industriel, soucieux de ses ouvriers, au point de leur éviter de partir travailler en Allemagne !!!
N’oublions pas que la « réquisition » fut toutefois bien juteuse pour ces industriels.. L’occupant payant rubis sur l’ongle du matériel que les entreprises aurait eu du mal à écouler sur le marché national « civil », miné par la pénurie de carburant.. Mais alors, qui paya ? Le pays tout entier, par le biais des indemnités versés à l’occupant.
Le patronat n’eut guère à se plaindre.. et les Français de l’époque non plus, bénéficiaires d’un régime nutritionnel qui leur évita pour la plupart une obésité que les gouvernants d’aujourd’hui sont obligés de combattre à coup de campagnes « 5 fruits/5 légumes quotidiens »...
Sur le cas de Berliet, il ne résista guère, contrairement à Peugeot. Ce qui lui fut reproché était notamment la dénonciation à la Gestapo d’ouvriers ayant des activités de résistance.. sans nul doute bien mieux traités par le SD que lui même par les « FFI de la dernière heure ».
Quant aux méchants Z’ouvriers, ils bénéficièrent un temps d’un régime d’autogestion, travaillèrent au début en heures supp’ non payées pour la remise en état des usines de Vénissieux bombardées (L’union sacrée des premières années de la Reconstruction) pour se voir spolier de leur autogestion, petit à petit, au profit des héritiers Berliet.
La « gestion participative » fut enterrée en 1949..
Sinon, pour ce qui est des « FFI de la dernière heure », évoqueriez-vous ici Yves Farges, Commissaire de la République et Compagnon de la Libération, qui fit emprisonner Marius Berliet et ses quatre fils ?