Bien ; Plusieurs choses tout de même.
Prenons le texte au premier niveau, au raz du froid pavé ou siègent les poubelles :
Rien de bien original car... quel étudiant n’a jamais fait surgir d’un conteneur plastique un chemisier de dentelles, une chaise en bois rouge, une lampre de chevet si peu ébréchée, un tableau impressionniste, un repas plastifié dont la date de péremption est du jour même, un canapé au cuir rapé, un rideau de douche ? L’ennui serait (est) d’être contraint, massivement contraints, à ce système de survie qui ne serait plus alors revêtu des joies de la cueuillette de néandertal.
Un peu de hauteur ensuite, depuis un balcon forgé, au premier, par exemple :
Un petit côté « fleurs du mal » dans votre texte. Rien de méchant certes mais rien de bien nouveau non plus. Ses disciples ne sont pas Baudelaire, le génie des fonds de bouteilles ne fait pas surgir forcément la muse « d’Alcools » et tous les néo-dandys ne parcourent plus la mer rouge en quête d’armes et d’esclaves...
Voyons depuis ce toit d’où l’on compte les étoiles si le divin Marquis vous aurait donné le goût de l’effort à devenir Républicain :
Que la cité soit perverse, peut être ? Psychotique surement. Mais Sade, lui, élève en transgressant, il lutte, ajoutez-y donc un tiers de Nietzsche et un autre de Max Stirner et le cocktail de lumières deviendrait Molotov.
Nos poubelles sont composées majoritairement d’emballages...C’est ce que vous auriez pu dire, peut être.
Michel de Saint Germain (merci à So).