Afin d’éviter les malentendus et la désinformation : cette maladie serait une sorte de symptôme hystérique, ce que suggère notre « casseur de mythe » précédent. (Par_Ulysse)
Ce n’est qu’en 1992 que l’Organisation mondiale de la santé
a reconnu cette maladie comme rhumatismale, alors qu’elle était
auparavant considérée comme une maladie psychiatrique par les
médecins ; du fait de sa rareté, touchant principalement les femmes,
pouvant donner une certaine atteinte comportementale et n’ayant aucune
trace biologique, ce « syndrome » fut attribué à tort à l’hystérie féminine. Une supposée cause psychosomatique est désormais définitivement abandonnée.
Les dernières découvertes scientifiques ont prouvé son aspect neurologique, lié à des déficiences en neurotransmetteurs comme la dopamine, la sérotonine et la noradrénaline.
En effet, dans les années 1990 et 2000, plusieurs études prouvent ces
déficiences chez les personnes atteintes de fibromyalgie. Et en 2006, des études démontrent par l’IRM
fonctionnel une activité anormale dans la partie du cerveau qui traite
la douleur chez les fibromyalgiques, activité différente chez les
personnes non atteintes. Une cause psychiatrique et/ou psychologique est désormais exclue.
(Source Wikipedia)
La remarque de Taverne est judicieuse car le stress agit sur la régulation neuro-hormonale et tend à favoriser l’émergence d’algies diverses et atypiques.
Dopamine, sérotonine et noradrénaline interviennent dans la défense contre la souffrance au sein d’un système qui comprend l’hippocampe et l’amygdale, deux centres chargés d’organiser la défense contre les facteurs stresseurs.
Ces algies correspondraient donc à une défense de moindre souffrance. Le cerveau détourne une douleur insupportable en en créant une plus diffuse.
Ce phénomène de choix du moindre mal se retrouve dans des réactions à des facteurs stresseurs extrêmement violents : viols, catastrophe, face à la mort, etc.