Décousu, de coq à âne, oui. mais c’est normal quand on vire à l’inventaire n’est-ce pas cher Ung Do.
Oui, il faut placer l’action de HSSK dans tous les périmères contextuels. Sa famille, au temps 1, sa famille au temps 2, au temps 3...Son groupe politique au temps 1, au temps 2....Son peuple.... Les différentes factions internes...Les enjeux économiques...Stratégiques... .Les Birmans, ses minorités.....ses voisins proches....les major country...
Dès qu’une famille, un clan, un peuple, se déchire, autour on calcule le dépeçage.
Dépeçage matériel et affectif
Le dépeçage matériel, je passe, tout le monde sait ce que c’est et en parle tout le temps.
Le dépeçage affectif est moins remarqué, moins analysé, jamais critiqué.
Partons d’une famille qui se déchire ; les voisins, les parents sont au courant. Et bien il y en a qui lorgnent sur tout ce qu’ils pourraient récupérer comme biens matériels, casseroles, argenterie, tondeuse à gazon, maison, héritage, tout. Et il y en a qui vont être intéressés par les brèches affectives et s’y engouffrer. Et ce n’est pas anodin. L’impact de cette prédation de l’affectif est même bien plus désastreux que la prédation matérielle.
Cette prédation est pratiquée par exemple par les avocats des parties. Chacun va faire ressortir que l’autre est un salaud. Et les effets de cet empoisonnement de la part des tiers va se ressentir jusqu’au tribunal où ce qu’on y entendra n’aura plus rien à voir avec la réalité qu’aura vécue le couple. Et les enfants seront eux aussi tiraillés, aliénés par les discours négatif d’un parent sur l’autre.
Arrivent les opportuns qui comprennent que la détresse des membres de cette famille crée chez eux des manque affectifs et qu’ils seront donc moins regardants à la qualité de ce qu’on leur proposera comme alternative.
Et ce qui se passe au niveau d’une famille déchirée, se passe au niveau d’un peuple déchiré.
Lorsqu’ici nous marquons très fortement notre attachement à la personne de ASSK, nous virons forcément à l’affectif. 10 000 personnes qui scanderaient au Trocadéro « ASSK, on t’aime » a certes tendance à montrer à ses tortionnaires que pour nous elle est précieuse et que nous sommes fâchés qu’on l’agresse mais vis à vis de son peuple, ça provoque un certain effet centriguge négatif.
Quand Ingrid Betancourt était encore prisonnière, les millions de personnes se sont investies affectivement dans son sauvetage. Et bien à la sortie, son ex-mari qui avait pourtant été de tous les fronts, s’est retrouvé marginalisé. La foule s’est accaparée d’Ingrid et elle n’a pas eu un regard pour son ex. J’espère que depuis les choses se sont remises en bonne place entre eux.
Je concluerais sur ce sujet du rapt affectif que l’idéal, en pareil cas, serait de dire, depuis le Trocadéro un message moins personnalisé du genre « Peuple Birman, on aimerait te voir ressoudé, ressourcé et pacifié »
A une autre époque, le slogan « Paix au Vietnam » ou « Stop the war » ou « US go home » avait porté ses fruits et favorisé une unification.
07/11 18:02 - agent orange
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05/11 18:20 - Surya
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05/11 18:06 - Surya
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05/11 09:18 - easy
Décousu, de coq à âne, oui. mais c’est normal quand on vire à l’inventaire (...)
05/11 00:52 - ung do
Quelques remarques décousues : pourquoi on ne parle pas de la Chine ; elle a pris le régime (...)
04/11 19:37 - Surya
Si j’ai fait des erreurs dans le texte que j’ai écris, relevez les au contraire, (...)
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