« Il m’apparaît de plus en plus clairement que depuis le XIXème, la science physique a progressé très vite, mais sans rigueur. »
C’est surtout que c’est devenu de plus en plus compliqué, et les gens sont devenus de plus en plus spécialisés.
C’est tout à fait impossible pour l’auteur de cet article d’être au courant de toutes les erreurs possibles dans les chiffres qu’il sort, ainsi que des diverses interprétations possibles. Quel confiance peut-on avoir en la théorie du big-bang ? Pour ma part, jusqu’à preuve du contraire, je n’y crois pas, je crois plutôt à la théorie de la « lumière fatiguée » pour expliquer le red shift, et à un universes infini, quasi-stationnaire, existant depuis un temps infini.
Et c’est bien d’une croyance qu’il s’agit, car pour ma part, j’estime que la compréhension du cosmos est une oeuvre monstrueusement complexe si l’on est cantonné à rester sur notre planète.
En revanche, il ne s’agit plus de croyance, mais de modélisation, quand on considère des expériences de laboratoire. Il y a plusieurs modèles qui peuvent expliquer les mêmes phénomènes. Par exemple, l’électrodynamique de Weber explique la plupart des phénomènes aussi bien que l’électromagnétisme classique. Parfois moins bien (lumière), parfois mieux (champ électrique à l’extérieur d’un fil mesuré en (v/c)^2).
La frontière entre expérience de laboratoire et observation du cosmos est subjective, bien entendu.
C’est pour cela qu’on peut dire : « Toute forme de pensée est un réseau organisé de croyances » (lu sur le site de Jean-Pierre Petit).
Une très bonne lecture que je conseille souvent :