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Commentaire de sisyphe

sur Nicolas Bedos : histoire d'un suicide médiatique en direct


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sisyphe sisyphe 8 novembre 2010 12:59

Des trucs épais qui pèsent des tonnes, il y en a qui sortent tout le temps, si Bedos fils avait raillé les navets de Bouchareb, ou le visiblement décevant film sur la Venus hottentote, là, j’aurais trouvé ça courageux. 


Courageux, tu parles ! 
Comme si les médias se gênaient de le faire !! 
Sur les médias mainstream, on peut se permettre de TOUT critiquer ; sauf la politique d’Israël, ou/et de Sarkozy...
Il n’y a qu’à voir la bande d’humoristes qui se font tous virer du France Inter du sioniste Val, pour des chroniques juste critiques... 

Pour le cinéma, c’est une autre histoire ; à mon avis, c’est l’influence des blockbusters, destinés à ramasser des millions de dollars, à l’échelle planétaire, c’est le ciné-business, qui a entraîné, inéluctablement, cette baisse de niveau. 
Sans stars « bankables », pas de budget, ou presque pour les films indépendants ; réalisateurs passés au moule, produits dérivés, etc....
Ceci pour le cinéma dominant le monde ; à savoir le ciné US (le ciné indien fit plus d’entrées, mais c’est une autre histoire)...

Sinon, en Asie, en Europe, il continue d’y avoir de très bons réalisateurs ; ont-ils les moyens de réaliser leurs films ? 

Il faut bien voir que le public du cinéma a changé depuis 30 ans ; il est aujourd’hui constitué en plus grande partie des ados, jusqu’à 25 ans ; le cinéma mainstream s’adresse essentiellement à eux ; ce sont des produits commerciaux adaptés à leur cible. 

Pour voir du vrai cinéma, il faut se brancher sur des circuits parallèles, indépendants, pas très propices au travail de grands réalisateurs.. 
Ça existe quand même ; on en parle si peu dans les médias... 
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