« A se demander si cette insécurité économique n’arrange pas les profiteurs de main d’œuvre à bas prix. »
Pourquoi se le demander ? C’est un fait avéré me semble-t-il. Le mécanisme est d’ailleurs simple, lorsqu’il y a le déséquilibre suivant sur le marché de l’emploi, c’est à dire trop d’employés et peu d’emplois, le rapport de force est en défaveur des salariés qui en subissent donc les conséquences.
Vous dites que pour remédier à la situation, il faut 5 points de croissance. Soit, comment les chercher ? Avec les dents, comme le suggère notre « problème de la France ? »
Vous dites que concernant cette question il faut philosopher ? Non il ne faut pas philosopher. Je pense qu’ici tout le monde est d’accord pour que la répartition des richesses se fassent de façon optimale, ceci se fera en retrouvant un équilibre juste entre patronat et salariat.
La seule question à poser, c’est comment diminuer le chômage. Ça n’est ni en faisant travailler gratuitement les chômeurs (dernière trouvaille britannique) ni en empêchant les entreprises de licencier. C’est en faisant en sorte que l’emploi se recrée en France. Et pour cela il n’y a pas 36 solutions, il faut réindustrialiser le pays et prendre des mesures protectionnistes. Le préalable à tout cela étant une sortie de l’UE.
Les naïfs qui pensent que l’UE permettra de parvenir au plein emploi dans le cadre d’un socialisme à l’échelle européenne sont de doux rêveurs qui n’ont pas bien vu de quoi cette UE a été faite et pourquoi elle l’a été.
Quoiqu’il en soit, je vais répondre à votre question : « De quoi cette humanité est-elle le nom ? Quelle est l’essence de cette humanité devenue au 21ème siècle ? »
Pour moi l’essence ou le moteur, c’est la pensée américano-anglaise, supportée par l’Union Européenne. C’est l’inévitable, l’implacable, mondialisation marchande qui abolit la souveraineté des États-nations. Il convient donc de changer de paradigme en faisant en sorte que le peuple reprenne en main les affaires. Encore une fois le préalable ici est une sortie de l’Union Européenne.