à l’auteur,
Voyez-vous on ne peut pas refaire ou plutôt demander au politique de tout bord qu’il soit président, député, ministre ou sénateur, d’être honnête intellectuellement. L’histoire de France récente est jalonnée d’immondes tartufferies quelquefois au plus haut niveau et de gauche comme de droite.
Et même l’admirable Général n’a pas échappé à cette règle avec, hélas du sang qui a coulé quelquefois. A son sujet, hélas et malgré son auréole souvent méritée, on ne peut taire le fait qu’il soit revenu au pouvoir en 1958 par une sorte de coup d’état, fomenté et réussi par ses sbires de l’époque Delbecque, Guichard et Debré.
Idem en 1968 avec ce fameux voyage chez les militaires de Massu (ex Algérie Française) et ce non moins fameux défilé monstre de soutien soi-disant SPONTANE sur les Champs Elysées. Mon oeil, une affaire admirablement montée plusieurs jours à l’avance :. le recours à l’armée un discours ferme et un branle bas dans tout le pays pour ramener sur Paris des manifestants. Journaliste àl’époque à l’AFP j’avais été envoyé en « éclaireur » place de la Concorde pour renifler les « préparatifs » du défilé. Je dus très vite alerter ma rédaction en chef devant l’afflux monstre de cars venus de toutes les régions de France déversant sur la place desmilliers d’hommes et étendards. Avant même que le fameux discours ne soir prononcé.
La sécurité sociale De Gaulle ? N’y avait-il pas des communistes à l’époque au nouveau gouvernement ? Et Papon l’ex-collaborateur Préfet de Paris de bien triste mémoire ? Et les massacres de Sétif et de Syrie ? Et le fiasco de l’Algérie ? A l’époque et bien avant 1958 si la France politique avait su garder Mendès aux manettes, il n’y aurait pas eu de bain de sang et peut-être que le pétrole aurait été partagé.
Amitiés à vous et bravo pour votre courage.