Sur le terme de « parler rebeu », il est en plus honteux de sous entendre qu’il s’agit d’un refus que le fils de Pagny parle arabe. Non, il voulait justement que son fils parle une langue digne de ce nom, pas un sous langage, et ça n’a rien à voir avec le fait que les immigrés en soient le vecteur principal. Pagny a eu le « tort » de prendre une appelation immédiatement compréhensible par tous.
Quel est le point commun entre cet immonde sabir et de l’arabe dialectal tel qu’il est parlé et compris dans ses variantes dans le monde arabe ? Une langue, un patois qui se réduit à quelques dizaines de mots, qui n’a pas de grammaire et de syntaxe organisées, qui n’a aucun vocablulaire spécifique ni technique, qui est bourrée de mots valises, ce qui la rend extrêmement pauvre et répétitive. Sans parler aussi de la vision du monde que véhicule ce patois, de par son vocabulaire et ses tournures de phrase.
Au contraire, ceci est à son honneur, je n’aime pas le personnage, mais quoiqu’il puisse laisser assez d’argent à son fils pour lui permettre de vivre tranquillement, il se préoccupe de son éducation, non pas pour son aspect utilitariste (il est trop riche, pas besoin), mais aussi pour ce qu’elle fera de son fils en tant qu’homme.