Les « pour » traitent les « contre » de paresseux congénitaux et les « contre » injurient les « pour » en rappelant les camps de travail avec des arguments qui, des deux côtés, tiennent plus ou moins la route.
Comment s’y retrouver, sinon via la voie médiane ?
Autant sous-payer les chômeurs en les obligeant à travailler me semble une régression sociale, autant le droit de ne rien faire, et surtout d’en profiter pour exercer une activité au noir me semble tout aussi asocial. Je serai plutôt pour un régime de chômage à deux vitesses, la rémunération basique pour ceux qui ne font et ne veulent absolument rien faire et une allocation de complément pour qui accepte, non pas de travailler au sens commun du terme, mais de remplir des besoins sociaux, disons deux fois quatre ou six heures par semaine. Surveillants d’écoles, aide agricole ponctuelle, scribes, formateurs sur PC et, pourquoi pas, entretien des lieux publics... liste non limitative mais toujours à objectif sociétal et non privé.
Gardons les yeux en face des trous : est-ce juste d’avoir à turbiner comme une bête de somme pour 200 euros de plus par mois que celui qui se la coule douce ? Pour rappel, la mesure - très excessive ! proposée par Cameron ne vise que les chômeurs de longue durée.
Est-ce vraiment trop demander que de proposer, sur base volontaire uniquement, une occupation - payée qui plus est - à ceux qui finissent par se sentir inutiles ? Ne souffrent-ils pas d’une forme d’exclusion honteuse de la part des actifs ? Doivent-ils être automatiquement pris pour des parias, des profiteurs ?
Personnellement, j’ai été pensionné à l’age de 48 ans suite à une restructuration. Depuis, je n’ai jamais arrêté de travailler là où j’avais la conviction de pouvoir me rendre utile à mes semblables et ce sans réclamer la moindre rémunération pour service rendu. Croyez-moi, ils furent et sont encore nombreux à faire appel à mes services ! Combien de tapissiers, d’ouvriers du bâtiment mis au rancart ont agi de même ? Ils viennent vous demander d’écrire à leur place ou de les conseiller dans leurs démarches, n’arrivent même pas à l’heure convenue, trouvent normal d’oublier de vous remercier pour le service rendu, si pas de vous chopper un bibelot ...et vous factureront ensuite et sans vergogne leurs heures en noir à 15 ou 20 euros si vous avez le malheur de leur demander de rafraîchir un mur, donner trois tours de clé à un robinet qui fuit, vous aider à déménager ou entretenir votre jardin. La plupart n’ont même pas la décence de l’envisager, ils ont trop de petits à-côtés pour ce faire.
A bon entendeur...
Je ne généralise pas, mais le social n’est pas un concept à sens unique !
14/11 22:01 - Radix
Bonsoir JL T’es dingue ! Tu viens d’employer deux mots dont il ne connaît pas la (...)
14/11 17:34 - JL
Bonsoir Radix, sibyllin et furtif, c’est presqu’un pléonasme ! (...)
14/11 16:16 - Radix
14/11 14:19 - ZEN
Disons... C’est vous qui voyez.... :-) Le bonjour à la fine équipe... Un avis de fond (...)
14/11 13:38 - ZEN
14/11 13:35 - ZEN
Djanel is not the problem here, Furtif And Cameron...What do you think about ? (...)
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