Vous parlez du partage du travail mais notez que celui-ci, dans une perspective révolutionnaire, est indissociable du partage des richesses. En bref l’égalité sociale entre toutes et tous. Et cela est incompatible avec la société capitaliste d’économie de libre marché.
Par ailleurs je ne suis pas d’accord avec votre affirmation ci-dessous :
"Entendons-nous bien, ce que je veux dire par là c’est qu’effectivement
les conditions économiques globales actuelles ne permettent plus
l’entretien d’une sécurité sociale (au sens large) de qualité."
Notez que ces acquis sociaux ont vu le jour dans une France ravagée par la guerre et bien plus pauvre qu’aujourd’hui. Le fait que depuis ces 3 dernières décennies les salaires ont été amputés de 10% par rapport au PIB et que ce vol soit allé directement dans la poche des actionnaires est une des causes qui font que les caisses publiques s’appauvrissent alors que les profits privés ont explosé d’autant au profit d’une toute petite minorité.
Récupérer ces 10%, c’est s’assurer à nouveau des caisses de Sécurité sociale pleines...
Par ailleurs si on partageait réellement le temps de travail, le chômage de masse disparaitrait et là encore les caisses déborderaient...
Encore faut-il être clair se battre et exiger une autre société débarrassée des capitalistes et des actionnaires parasites.
La première étape à accomplir étant le regroupement de toutes les banques (publiques et privées) en un pôle bancaire public unique et sous le contrôle de la population. Cela ne peut se faire que par l’expropriation des gros actionnaires, en récupérant de ce fait le bien commun remis à la disposition de tous.
En dehors d’une société de partage il n’existe pas de solution.
Sans commencer par là pas de changement social réel pour les gens du peuple et garantie absolue de la perpétuation de cette société d’exploitation de plus en plus dure à supporter pour une large majorité.