Plutôt d’accord.
Cela ne rime à rien de constituer un parti spécifiquement écologique pour au moins deux raisons.
Comme le dit l’auteur de l’article, l’écologie est une dimension objective à prendre en compte en raison de l’état actuel. Ce n’est d’ailleurs pas la planète qu’il faut sauver mais les conditions de vie qu’il faut garantir. L’écologie est une dimension de la politique que l’on n’a même pas à choisir : soit on en tient pas compte et nos jours sont comptés, soit on en tient compte et des espoirs sont permis quant à l’avenir de l’humanité.
Deuxième raison, L’écologie n’implique pas nécessairement un choix de société, on peut être soucieux de l’environnement en appartenant à des sensibilités politiques différentes, cela peut même aller très loin puisque des porte-paroles historiques d’Europe Ecologie ont une idéologie parfaitement libéralo-compatible : Cohn-Bendit en particulier a voté pour l’Europe libérale au référendum sur le TCE et ses votes au parlement européens sont fidèles à ce choix.
Europe Ecologie Les Verts est une nébuleuse qui gagne à conserver ses ambigüités : il faut ratisser large et faire cohabiter des altermondialistes, des écologistes de gauche, des personnalités médiatisées, il faut surtout gagner des espaces politiques au centre. Tout cela pour empêcher qu’une véritable alternative unitaire à gauche ne se constitue dans la foulée des mouvements sociaux récents.
EELV est une machine de débauchage à gauche et de séduction à droite pour tenter de constituer avec le PS une alternance libérale à l’UMP.