@ Michel Drouet
Il s’agit en effet d’une notion tout à fait relative, puisque dépendant du patrimoine et des revenus de chaque lecteur qui aura tendance à se considérer comme le centre de référence.
Mittérand avec l’ISF avait défini arbitrairement ce qu’était un riche, mais au début des années 80, le logement était encore accessible et posséder un studio à Paris de faisait pas de son propriétaire un millionnaire en Francs.
Si l’on prend la définition : « est riche celui qui peut vivre confortablement de ses rentes », la plupart des retraités de la fonction publique le sont à partir de 60 ans. Si on prend le critère de liberté, le cébibataire sans enfants est plus riche que le père de famille puisqu’il n’a pas les contraintes et responsabilités liées à cette fonction.
Par contre, je vois à nouveau l’asertion pour moi trompeuse que le taux d’épargne en France est élevé. Il y a bien une épargne forcée élevée imposée par des prix de l’immobilier en décorellation avec les salaires. Si l’on considère donc l’achat d’un toit à crédit sur 20 ans comme un investissement, et non comme une dépense obligatoire, l’épargne y est élevée. Par contre, si l’on regarde les comptes publics, l’épargne liquide des Français est insuffisante pour assurer l’indépendance politique de la France, comme au Japon. Près de la moitié des déficits ont besoin de financement étrangers, et donc contraint les gouvernements à subir des pressions politiques étrangères. En ce sens, le taux d’épargne français est insuffisant de près de 50%.