pourquoi le bâtiment n’a pas basculé ?
il faut se reporter à l’échelle des tours : elles sont plus large qu’un Boeing 747. Les plateaux ont donc des surfaces impressionnantes. Ces tours ne peuvent pas être comparées à un tube rigide, surtout rapporté à la hauteur de l’ensemble. C’est une constructions de poteaux tout petits minuscules par rapport à l’échelle du bâtiment.
Les planchers ne participaient d’ailleurs que peu à la rigidité de l’ensemble : ils étaient posés en périphérie sur la structure de façade et juste agrafés.
Pour comprendre les contraintes que supportent les matériaux il faut savoir que lors de la construction les tours s’enfoncent petit à petit dans le sol de deux ou trois hauteur d’étage, suivant le poids de l’ensemble. Les matériaux se compressent et le rez de chaussée est réduit d’une hauteur de 50 à 100 cm. Je n’ai pas vérifié les chiffres mais cela permet de comprendre les contraintes colossales exercées sur les matériaux.
Si une telle structure est ébranlé au delà de ses possibilités, elle se « démantibule », les planchers se décrochent et tombent l’un sur l’autre, les poteaux plient, leurs fixations cèdent sous les contraintes hors normes, la rigidité relative de l’ensemble n’existe plus et l’ensemble se désolidarise comme un château de carte et s’effondre sur lui même, verticalement compte tenu de la grande largeur de la tour.
Les tours étaient portés d’une part par un noyau de poteaux et en périphérie par la façade ; que ceux qui pensent que la destruction d’un quart de la façade porteuse par un avion ne peut pas provoquer la perte de l’immeuble, me disent où placer les explosifs alors ?