En partie d’accord avec vous. L’enregistrement de cette sortie, dont j’ai mis un lien plus haut, ne permet pas de le voir. Si on n’écoutait que le son de son intervention à Bruxelles on entendrait une voix calme, mais sa gestuelle, ses grimaces démontrent au contraire un agacement profond. Pour cet aspect visuel on ne peut juger. Je suis parfaitement d’accord avec vous, la complicité des journalistes à la fois insultés et cajolés est terrifiantes. Il les force à accepter ses mensonges. Des documents qui parlent de lui il y en a plein, et ce n’est pas que l’avocat un peu excité comme il le dit qui en parle. Ce sont aussi les rapports de la police luxembourgeoise qui n’a pas de visée politique française jusqu’à preuve du contraire, ce sont les courriers et e-mails qui lui sont adressés en 2006 à son ministère, ce sont les notes manuscrites de Menayas avec les initiales NS que lui-mêmes à explicité en Nicolas Sarkozy, c’est aussi la déviation quand il se déclare non trésorier de campagne, ce qui n’a été qu’une attribution certes fausse, mais peu répandue et ensuite ce n’a jamais été là le cœur de ce qui l’accuse qui est son rôle en tant que ministre du budget et certes si depuis 1992 l’accord préalable n’était plus demandé il était obligatoire avant la signature. Du reste la police du Luxembourg en a les preuves. Il se sert de demi-vérités pour cacher la vérité. Trésorier contre ministre du budget, non obligatoire en préalable depuis 1992 contre obligatoire avant signature. Et tous ces journalistes qui le matin même devaient être au courant du refus de Fillon, de la non réponse de Morin à la demande de Trévidic du mois de mai, demande renouvelée qui prouve que ce qu’il dit est un mensonge, ont été dans l’incapacité absolue de le lui dire. Le seul qui en a eu le courage a été pris dans les sarcasmes de Sarkozy agrémentés des sourires et rires de ses confrères. Assez honteux en fait et dangereux pour la vérité.