Il faut être prudent quant aux pronostiques effectués un an et demi avant une élection...
Rappelons qu’en 2006, François Bayrou partait avec 7-8% d’intentions de vote en septembre 2006... De plus, j’imagine que ce sondage a été réalisé en tenant compte d’une candidature de Dominique de Villepin, qui mord largement sur l’électorat centriste, alors que cette candidature est loin d’être assurée.
En réalité, si un seul candidat centriste se présente en 2012, que celui-ci soit soutenu par l’ensemble de sa famille, et que ce candidat ait une certaine crédibilité (je ne me fais pas de soucis quant à son projet), il atteindra certainement 14-15% étant donné le bilan du Sarkozysme, voire mieux en cas de bonne campagne (et dans ce cas, tout dépendra du candidat socialiste).
Beaucoup dépendra donc de l’attitude réciproque des différents leaders de la famille centriste. A ce sujet, l’interview de Jean Arthuis dans Le Figaro est intéressante, car elle définit une position sur laquelle un consensus peut être trouvé, et témoigne d’un premier rapprochement avec Le MoDem de François Bayrou.
La défaite du candidat radical à la présidence du groupe UMP à l’assemblée nationale, et le positionnement de son secrétaire général, favorable à une coupure avec l’UMP, la création d’un groupe autonome de l’UMP au sénat, présidé par JP Raffarin, le dialogue instauré entre les partis radicaux, sont autant de signes qui suggèrent que la famille centriste pourrait se retrouver en position de force, pourvu qu’elle se rassemble au delà des ego de ses dirigeants.
Alors, certes, la route est encore longue avant de voir émerger une famille centriste unie, tant sont profondes les blessures issues de ces dernières années, mais on voit néanmoins apparaitre un rapprochement des positions, qui existe d’ailleurs de façon plus nette au niveau des élus locaux et sympathisants de ces différents partis ; leur vision de la société étant finalement quasi identique, les fractures liées à des stratégies politiques différentes sont progressivement gomées par l’action hégémonique des anciens RPR d’une part, et par la nécessité d’être unis pour négocier des alliances plutôt que des soumissions.
Restera bien sûr la question du leadership, la plus épineuse. La stratégie de primaire évoquée par certains semble la plus logique, mais se heurte en réalité à deux ecueils majeurs : le manque de moyens financiers et matériels pour organiser une telle primaire, et l’absence de confiance réciproque entre appareils. Etant donné le peu de temps disponible d’ici 2012, il est plus probable que, malgré les efforts d’Hervé Morin, on se dirige plutôt vers une simple reconnaissance des candidats les plus à même de peser, soit François Bayrou et Jean-Louis Borloo (pourvu que ce dernier quitte l’UMP). François Bayrou conservant néanmoins un fort élément de rejet de la part de certains milinats comme chef de parti, on pourrait envisager une répartition des responsabilités entre candidat à la présidentielle et chef de parti, ce dernier poste pouvant aussi être occupé par un Jean Arthuis très consensuel, malgré son absence relative d’influence.
26/11 16:23 - LOKERINO
donc c’est bien ce que je disais ! l’eau tiede !! certain dépensent trop en (...)
25/11 23:22 - Christoff_M
certains se font encore berner par des promesses illusoires, regardez plutot ce qu’a (...)
25/11 23:16 - Christoff_M
Des qu’on critique Bayrou ici, avec la bande d’intégristes qui squattent ce site, (...)
25/11 14:40 - LOKERINO
« »proposer une autre alternative« »« mais c’est quoi ? L’eau tiede ? la chevre (...)
25/11 14:15 - sephyx
Pour répondre à l’auteur. Quand vous dites que Bayrou pratiquera la même politique que (...)
25/11 12:02 - TOM TOM 357
BAYROU L’ostiste ! Depuis a ans il perd les éléctions une par une, les militants sont (...)
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