A l’acide chicorée. Faisons une chose. Diffusons seulement le son de l’intervention de Bruxelles, sans image à ceux qui ne la connaissent pas. Demandons leur de décrire d’après la voix si Nicolas Sarkozy est énervé, calme, serein, rigolard ou excité, perturbé, hors de contrôle. Ma main à couper que les qualificatifs seront de la catégorie calme et serein. En revanche regardons les images, la voix est contrôlée, mais la gestuelle, elle ne trompe pas, le tambourinement des doigts, le regard à droite et à gauche, les grimaces, le ricanement (qui à l’oral seul peut passer pour un étranglement mais qui devient dans la bouche de Magali Drouet un rire de porcinet), tout démontre un énervement contenu mais bien réel. Du reste dans cet enregistrement audio il y a plusieurs temps, l’énervement bref, que l’on entend quand-même, puis peu à peu au fur et à mesure qu’il répète inlassablement les inepties et les mensonges, qu’il cajole la presse qu’il sent que celle-ci n’ose plus s’opposer de peut de se faire tirer comme un lapin, il se détend, mais son final, les pédophiles à demain est la preuve qu’il n’est en rien serein et qu’il veut par ce dernier coup de l’âne montrer qu’il faut se méfier des questions posées.