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Commentaire de phiconvers

sur Retraites : baby-boomers triomphants


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phiconvers phiconvers 25 novembre 2010 00:56

Thèse, antithèse(s), synthèse.

Je me soucie comme d’une guigne, évidemment, du nombre de votes positifs suscité par chacun de mes articles. Bien sûr, j’aimerais plus d’approbation mais, souhaitant être lu, j’utilise volontiers une certaine acidité, dont je comprends qu’elle corrode pas mal de monde. C’est la loi du genre !

Chaqe baby-boomer étant intervenu a sa propre expérience et sa propre évaluation de ce que lui doit la société. Je suis tout à fait conscient de la disparité des situations individuelles, comme je l’ai répété au long de mes interventions sur ce fil.

Ceci étant rappelé, je suis effaré par l’aveuglement de ceux qui croient que la retraite par répartition est autre chose qu’une assurance dont les règles de bonne gestion ne sont pas discutables. Quand je lis qu’il faut mettre à contribution le grand capital (forcément très méchant) pour payer leurs pensions, je me dis que les gens connaissent très mal les principes du système français de retraites, qui repose essentiellement sur les cotisations individuelles calculées selon des évaluations régulières effectuées par des actuaires. L’allongement de la durée de la vie, le plus grand nombre d’années de retraite à payer qui en découle et l’atonie dramatique de notre démographie depuis les années 1970 rendent le système non viable, en particulier parce que nos aînés ont voulu l’Europe, c’est-à-dire la mise en compétition sans protection avec le reste du monde (d’où le chômage structurel de la jeunesse) et la dérégulation des marchés.

Pour mettre à contribution le capital, c’est-à-dire pour trouver des sources de financement des retraites autres que les cotisations des actifs, il faut fermer nos frontières et sortir du système les marchés financiers pour pouvoir retenir en captivité le capital et le ponctionner. C’est contestable dans la mesure où le capital n’a pas forcément vocation à payer les retraites (je le mettrais plus volontiers à contribution pour d’autres choses).

A suivre, le résumé de mes reproches à la génération du baby-boom, en réponse à vos interventions.


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